tag:blogger.com,1999:blog-4920010176484744432024-03-13T19:54:29.794-07:00Grèce générale!A l'initiative des Jeunes Anticapitalistes (JAC) et de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), nous nous sommes rendus à Athènes début novembre 2012 pour y rencontrer des militants de différents horizons mobilisés contre l'austérité, ses causes et ses conséquences.
Via ce blog, nous diffusonsnos impressions, photos, interviews...
De quoi s'inspirer pour développer la résistance ici aussi.
Solidarité internationale!
—Alexandra, Céline, Gilles, Guéric, Marc et NealAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.comBlogger25125tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-74255390887876148262012-12-02T01:16:00.000-08:002012-12-04T01:20:47.502-08:00Au passe-partout à Liège<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Bonne soirée hier (samedi 1er décembre) au Centre Social Occupé et Autogéré (<a href="http://csoa.blablaxpress.org/">CSOA</a>) Passe-Partout à Liège. Le lieu est d'ailleurs menacé par la ville de Liège de fermeture et de destruction pour laisser la place à ... un commissariat de police!</div>
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La soirée était organisée par le réseau <a href="http://www.alteractifs.be/">Alteractifs </a>et consacrée au thème "Les jeunes et la crise". Après la diffusion d'un petit "zapping" sur base d'imag</div>
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es TV autour de la crise, ce fut l'occasion d'échanger les différentes expériences avec des militant.e.s originaires du Portugal, d'Espagne, de Grèce ainsi que bibi pour raconter le voyage de solidarité militante en Grèce et la secrétaire générale du réseau wallon de lutte contre la pauvreté. </div>
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J'y ai expliqué et tenté de transmettre ce que nous avons vu, entendu et compris a Athènes. Les autres interventions ont prouvés que la situation était semblable dans les autres pays détruits par la Troïka et que la Belgique est loin d'être à l'abri, que du contraire. </div>
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Le débat qui suivit avec la salle fut très intéressant, même si trop court. En guise de conclusion : "Il ne faut pas déprimer! Il faut lutter tous ensemble, et la volonté est là. Une telle soirée est un pas dans la bonne direction et doit nous donner de l'espoir". La soirée s'est d'ailleurs poursuivie de manière festive et en musique.</div>
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Guéric</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-35875236771075010342012-11-21T14:09:00.001-08:002012-12-04T01:21:27.121-08:00Au Club Ouvrier sur les médias, la santé, la police, les fachos, le mouvement étudiant, …<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Nous débarquons au <a href="http://grece-generale.blogspot.be/2012/11/samedi-3-novembre-etre-partout-en-meme.html" target="_blank">Club Ouvrier</a> tandis que se termine l'Assemblée Générale et le concert qui la suit. Nous sommes habitués à des entrevues avec un ou deux interlocuteurs. Ici, nos hôtes nous accueillent en collectif: Ilias, journaliste, actif dans une coopérative de journalistes à Thessalonique, à <a href="http://www.radiobubble.gr/" target="_blank">radiobubble</a> et à <a href="http://www.syn.gr/" target="_blank">Synaspismos</a>, la principale composante de <a href="http://www.syriza.gr/" target="_blank">Syriza</a>; Panos, journaliste, média-activiste à radiobubble; Katerina, journaliste, média-activiste, militante au <a href="http://www.workersliberty.org/story/2012/07/15/antarsya-proposes-anti-capitalist-programme" target="_blank">NAR</a>, principale composante d’<a href="http://www.antarsya.org/" target="_blank">Antarsya</a>, étudiante en médecine (parfois), et pendant longtemps active dans le mouvement étudiant; Andreas, technicien, réparateur de voitures, militant du syndicat des travailleurs du métal; Tassos, chômeur, co-fondateur du club ouvrier; Dimitris, étudiant en médecine et Marina, <a href="http://solidarity-greece.blogspot.be/" target="_blank">Initiative de Solidarité à la Grèce qui Résiste</a> (Belgique).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZKw9Dxy3pYCE-8mreZrqPTBvcLlMAo3JuxtsnADSmVHDfeTkpYLIY-KPSnAusGTEcK1NTVos51-ZB9PlosHiDZ8snhYIsizj5O1v7DgyuJhOqKe7fpXnISmu0ogybT3a7ybYzNYkqcg8Q/s1600/DSCN7162.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline ! important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZKw9Dxy3pYCE-8mreZrqPTBvcLlMAo3JuxtsnADSmVHDfeTkpYLIY-KPSnAusGTEcK1NTVos51-ZB9PlosHiDZ8snhYIsizj5O1v7DgyuJhOqKe7fpXnISmu0ogybT3a7ybYzNYkqcg8Q/s640/DSCN7162.JPG" width="640" /></a></div>
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<a name='more'></a><b><b>A propos de l'état de la presse… </b></b></div>
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Katerina: Il y a beaucoup de catégories de journalistes en Grèce. Mais la plupart des jeunes sont très précaires, avec du travail sous-payé, sans assurance santé, sans pension, au noir, etc. Dans le syndicat de la presse, ils connaissent bien le problème mais ils n’arrivent pas à arranger ça. Beaucoup de jeunes journalistes ne sont pas syndiqués. </div>
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Ilias: Les dirigeants des principaux médias sont aussi patrons dans l'industrie de la construction, les banques, la marine. Dans leur presse, ils font de la pub pour les politiciens grecs et sont récompensés en retour par l’attribution de marchés énormes, surtout de construction. Ils travaillent pour ceux qui ont le capital et aussi pour les leaders de parti au gouvernement qui sont très proches. Avec la crise, ils augmentent le contrôle sur les journalistes qu’ils emploient. Personne ne peut dire quelque chose qui n’est pas approuvé par le patron. Ces deux dernières semaines, il y a eu deux incidents. Un journaliste indépendant a été persécuté pour avoir publié la <a href="http://www.presseurop.eu/fr/content/article/2977791-pourquoi-j-ai-publie-la-liste-lagarde" target="_blank">liste Lagarde</a>, avec des personnes qui ont placé leurs fortunes à l'étranger. Un autre a eu des problèmes pour avoir parlé à la télévision publique, la télévision d'Etat contrôlée par le gouvernement, du rôle du Ministère de l’Intérieur dans l’arrestation des 15 antifascistes arrêtés par la police. Ils essaient de faire taire toutes les voix qui critiquent ouvertement. </div>
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Katerina: Il y a quelques mois, Reuters a fait éclater un scandale à propos d’une banque privée qui a racheté une banque d’Etat pour rien du tout. Mais cette histoire n'a jamais été entendue en Grèce, seulement à l'étranger. Cela n’a pas empêché les banques de poursuivre Reuters. Un procès a eu lieu la semaine dernière mais personne ne le sait, les médias n'en parlent pas. Tout le système bancaire est connecté aux médias et ceux-ci travaillent donc aussi pour les banques. Mais on ne connait pas vraiment ces connections, rien ne sort dans les médias. Si tu est journaliste indépendant et que tu veux parler de ça, tu es sûr que personne ne te signera de contrat. </div>
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<b>A propos de ce dont parlent (ou pas) les médias… </b></div>
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Ilias: Les médias ne couvrent pas les grandes histoires, comme celle de <a href="http://news.radiobubble.gr/2012/10/skouries-turned-into-battlefield.html" target="_blank">Skouriès</a> où plusieurs villages, donc des milliers de gens se mobilisent contre l’exploitation de mines d’or et de cuivre. La répression y est très dure. Beaucoup de manifestants, dont un membre du parlement, ont été frappés très brutalement. Mais les principaux investisseurs intéressés par ces mines possèdent beaucoup de médias en Grèce. Du coup, cette histoire n'a jamais été mentionnée. Comme si ça n'existait pas. Même pas un mot à la télévision publique de Thessalonique, la grande ville la plus proche. Les journalistes de cette télé ont alors commencé une grève parce qu'on ne les laisse pas parler de ce qu’il se passe à Skouriès. </div>
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Katerina: On sait qu’il y a des milliers de personnes dans les manifestations, dans les rues d'Athènes. Mais tu ne connaitras jamais via la télé grecque le nombre de participants, ni ce pourquoi les gens qui manifestent sont là. Ce que tu entends, c'est seulement à propos des affrontements et des "émeutiers". </div>
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Ilias: Il y a deux semaines, j'ai vu à la télé une heure et demi de nouvelles sans rien à voir avec quoi que ce soit qui concerne les réalités de vie de la population. C'était strictement économique, sur ce qui arrive en Europe, avec Merkel ou les autres, sur ce que les banques prédisent pour le futur... Ils vivent dans une société qui n'existe pas. Ils vivent seulement dans leurs histoires. </div>
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Katerina: Les médias sont parfois obligés de parler de l'augmentation de la violence raciste parce qu’il y a de gros problèmes. Mais ils présentent ça sous un angle particulier. Ils pointent les immigrants comme l’origine du problème et tu ne vois jamais rien sur la monté d’<a href="http://www.guardian.co.uk/world/2012/oct/26/golden-dawn-infiltrated-greek-police-claims" target="_blank">Aube Dorée</a>, le parti nazi. Ils parlent des fachos qui vont saccager les magasins des étrangers comme de simples habitants, des voisins embêtés par les commerces des étrangers. Ils ne mentionnent jamais qu'ils sont liés à Aube Dorée. Pourtant, des gens ont reconnu des parlementaires d'Aube Dorée dans ces saccages. On sait qu’ils les ont organisés. Ca donne l'idée qu'on a en Grèce énormément de mauvais migrants qui créent des problèmes et que, face à cela, quelques personnes utilisent l’auto-défense pour stopper l'immigration en détruisant leurs magasins. </div>
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Panos: Juste maintenant, pendant qu’on parle, c'est encore en train d’arriver. Je viens de recevoir un texto… </div>
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<b>A propos de l'état du système de santé… </b></div>
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Katerina: Il y a eu de grosses coupes dans les budgets de la santé publique. J'ai une amie qui est médecin dans une unité de soins intensifs d’un hôpital public depuis trois ans. Sans compter les heures supplémentaires, elle gagne 900 euros par mois, après six ans d'école médicale, quatre ans de sociologie et trois ans d’expérience. Ils ferment aussi beaucoup d'hôpitaux, comme Patissia. Tu n'a jamais eu de médecin de quartier qui te donne les premiers soins, tu dois tout de suite aller à l'hôpital, même pour un rhume. Mais, depuis l’an passé, une nouvelle loi dit que, sans assurance, tu dois payer les soins dans le santé publique. Seulement, beaucoup de personnes n'ont pas d'assurance maladie, comme les chômeurs ou les immigrés sans papiers. Ils n’y ont donc pas accès parce que, si tu ne paies pas, tu ne rentres pas. </div>
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Parfois, le docteur accepte de payer lui-même la note. Certains docteurs des hôpitaux publics font du travail supplémentaire gratuitement le soir. Beaucoup de patients se rendent aussi dans les cliniques gratuites de <a href="http://www.medecinsdumonde.org/Presse/Communiques-de-presse/A-l-International/Grece-la-sante-victime-de-la-crise" target="_blank">Médecins du monde</a> par exemple ou dans les clinique privées où des volontaires essaient d'assurer les soins principaux. Mais les patients ne peuvent pas recevoir de chimio et meurent à cause de ça. C’est terrible. Tu as des gens qui meurent dans tes mains, sans que tu puisse les renvoyer aux hôpitaux publics qui ne les acceptent pas. Tu dois compter sur les hôpitaux privés qui accepteront peut-être de te donner la charité. La santé en grèce, c'est une bombe qui va exploser. </div>
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Ilias: Déjà avant la crise, il y a deux ans, mon père était soigné dans un hôpital où il y avait deux infirmières pour 45 patients. Tout le monde devait se débrouiller. Et c'était il y a deux ans. Maintenant, c’est pire. </div>
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Katerina: A cause des coupes budgétaires, ils ne remplacent plus les médecins des hôpitaux quand ils prennent leur pension. Sa place reste vacante parce que la loi n'autorise pas l'état à engager. C’est la même chose dans les écoles. Par contre, il reste deux secteurs où l’on peut encore engager: la police et l'armée. </div>
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Dimitris: Beaucoup d'étudiants de médecine quittent le pays pour étudier ailleurs une spécialité, en Allemagne, en Suède ou en Angleterre. Il y a maintenant des maladies qui réapparaissent, comme la tuberculose. </div>
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Katerina: Les enfants n'ont plus de vaccins, même pas dans les cliniques volontaires. Et des maladies disparues réapparaissent. A Athènes, on voit de plus en plus de personnes mourir de cancer parce qu’il n'y pas moyen de les soigner dans les hôpitaux. Un jour, un médecin a téléphoné à un émission de radio à laquelle participait en direct le ministre de la santé pour dénoncer la situation. Il a expliqué qu’il n’a pas pu soigner une femme de 45 ans, sans assurance et atteinte du cancer, et qu’il n’a pas pu non plus trouver pour elle de clinique privée. C'est la première fois que le ministre a reconnu lui-même que le problème existe bel et bien… mais qu'il ne ferait rien pour le résoudre. </div>
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<b>A propos de la police et de la répression… </b></div>
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Andreas: En Grèce, tous les corps de police sont armés et la police anti-émeute utilise plus de gaz lacrymogènes qu'en Israël. Les policiers en civil peuvent t'arrêter juste parce qu'ils n'aiment pas ta tête ou parce qu'ils pensent que tu vas créer des problèmes. C’est interdit ici de porter des masques à gaz ou des lunettes de plongée. S’ils t'arrêtent avec ça, même loin du centre d'Athènes, tu peux être accusé par la loi anti-terroriste de vouloir couvrir ton visage. </div>
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Katerina: Il y a l'histoire d’un garçon qui venait de sortir de la piscine avant de rejoindre une manif. Il ne faisait rien de spécial, seulement participer à la manif comme les autres. Mais il a été arrêté parce qu’il portait cet équipement, même sans l’utiliser. Il a passé des semaines en prison jusqu'à ce qu'un mouvement de solidarité n’arrive à le faire libérer (<a href="http://enfreemariosz.wordpress.com/" target="_blank">ici un blog</a> qui avait été créé à ce propos à l'époque). Ce n'est pas un cas isolé. Une autre fois, un jeune qui se rendait à une manif mais qui était encore loin du contre de la ville avait dans son sac un bête masque anti-poussière en papier. Tu ne peux pas faire grand-chose avec ça. Mais il a été arrêté avant que la manif commence. Il a été poursuivi. Avant le procès, son visage et son nom ont été diffusés par la télé; la police demandait des témoignages pour savoir s'il avaient participé à des activités illégales. Il était déjà considéré comme coupable alors que rien n'était arrivé. </div>
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Pour entrer dans la police, tu dois passer un examen et deux ans d’études. Mais ils ont aussi créé deux forces spéciales, comme les Delta qui utilisent des motos, avec des anciens militaires des forces armées spéciales, pour la plupart des électeurs ou militants d'Aube Dorée. C'est connu. Au commissariat de Patissia, c’est rempli de proches d’Aube Dorée. Ils n'arrêtent jamais les nazis qui attaquent les immigrés. Ils les connaissent et les couvrent. Il y a deux semaines, des immigrants du centre de Tanzanie ont été attaqués par Aube Dorée. Ils se sont rendus au commissariat avec leur avocat mais la police n'a pas accepté leur plainte. En sortant de là, les avocats ont été tabassés, juste au nez de la police. Et il ne s’est rien passé. Autre exemple, en octobre dernier, des chrétiens radicaux et Aube Dorée ont voulu empêcher une pièce de théâtre qu’ils jugeaient blasphématoire parce qu’elle représentait Jésus et ses disciples comme une bande de gays. Le soir de la Première, ils se sont rassemblé devant le théâtre Chytirio et un parlementaire d’Aube Dorée y a tabassé un spectateur. La police était là… et les regardait sans rien faire. Comme dans le film <a href="http://www.youtube.com/watch?v=vPcno-BAa8g" target="_blank">Z</a> de Costa-Gavras. (au final, la pièce a été annulée L ) </div>
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Panos: Par contre, la police est beaucoup plus prompte et stricte quand il s’agit d’arrêter et de poursuivre en procès quelqu’un qui poste une caricature d’un moine orthodoxe sur sa page facebook, comme c’est arrivé en septembre dernier. </div>
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Katerina: Alors que les nazis ne sont jamais arrêtés, il y a aussi eu l’arrestation et la torture par la police porche d’Aube Dorée d’une quinzaine d’antifascistes. Les médias grecs n'en ont pas parlé. Quand c’est sorti dans <a href="http://www.guardian.co.uk/world/2012/oct/09/greek-antifascist-protesters-torture-police" target="_blank">The Guardian</a>, la réaction du Ministre de l’ordre public a été de dire que c'était des mensonges. Il a voulu poursuivre The Guardian. Mais le rapport médical est arrivé ensuite, en confirmant les tortures. Mais il n’y a pas eu de suite et les militants antifascistes ont dû payer plus de 10.000 euros de caution pour leur libération. </div>
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<b>A propos des fascistes et de la façon de les combattre... </b></div>
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Ilias: Là-dessus, personne dans cette pièce ne va tomber d'accord :)</div>
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Katerina: Jusqu’à il y a peu, Aube Dorée était une organisation illégale qui plafonnait à 0,2 ou 0,3% aux élections, même si, à certains endroits, elle a obtenu de bons scores aux dernières élections municipales de 2010. Mais elle a poussé sur un terreau fertile. Pendant longtemps, le racisme, l’homophobie, la xénophobie, le nationalisme, ont été banalisés par les médias qui attaquaient les migrants, les organisations de travailleurs, les grèves. Ces idées étaient d’ailleurs déjà largement acceptées dans la société grecque. </div>
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Panos: L'histoire politique en Grèce a été très troublée. Ceux qui ont collaboré avec les nazis pendant la 2e guerre mondiale n'ont jamais été punis. Quand la gauche a perdu la guerre civile, ce sont les collabos qui ont pris le pouvoir. Après le coup militaire en 67 et après 74, ces personnes ont été complètement intégrées. Tu pouvais les trouver dans la Pasok, dans la Nouvelle Démocratie, dans la police, dans l'administration, partout. Aujourd’hui, il reste encore un gros pourcentage de la société grecque qui garde leurs idées. Tu peux dire assez ouvertement que tu es un raciste ou un collabo nazi. </div>
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Katerina: Avec les gros problèmes économiques de ces deux dernières années, l’appauvrissement de la population a atteint la classe moyenne. En même temps, les militants d’Aube Dorée sont devenus de plus en plus actifs contre les immigrants. Avec la corruption du système politique, les électeurs de la Nouvelle Démocratie ou du Pasok se sont tournés vers autre chose. Le vote pour Aube Dorée était pour eux une forme de protestation. Entre mai et juin, la bourgeoisie a vu qu'Aube Dorée montait et pouvait avoir du pouvoir dans le Parlement. Certains ont donc changé leur vote et commencé à les soutenir. Nous savons qu'Aube Dorée a des liens avec la bourgeoisie. Ils ont beaucoup de soutiens financiers, sans qu’on ne sache d’où ils viennent exactement. C’est aussi ce qui leur a permis d’arriver là où ils sont. </div>
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Entre les élections de mai et de juin dernier, personne ne pouvait ignorer qu’Aube Dorée est un parti néonazi. C'était évident, même si ceux d’Aube Dorée essaient de se différencier des nazis et des fascistes. Ils disent que les premiers sont des nationalistes allemands et que les second sont des nationalistes italiens alors que, eux, sont simplement des nationalistes grecs. Tout le monde le savait mais on les a laissé faire, alors qu'on aurait pu les stopper. On a par exemple vu un parlementaire frapper une parlementaire communiste à la télé, les leaders du parti écrire que l'holocauste n'a jamais existé, refuser de promettre le respect de la démocratie devant la Haute Cour alors que c’est obligatoire pour se présenter aux élections... Mais tout le monde a laissé faire. La justice et le système politique ont utilisé leur discours. Maintenant, Aube Dorée est au parlement et possède 60 bureaux dans Athènes. </div>
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Il y a aussi l’histoire du leader d'Aube Dorée, Nikolaos Mihaloliakos, qui reste dans l’ombre. On sait qu’il a été arrêté deux fois dans les années '70. Il a été accusé d'avoir tabassé un journaliste pendant les funérailles d'un gars qui a torturé les militants de gauche à l'époque de la junte militaire. Après ça, il a aussi participé à un groupe terroriste d'extrême droite qui a mis des bombes dans Athènes. Il a été poursuivi pour ça et est resté quelques mois en prison. Maintenant, cet homme est à la tête d'un parti politique qui siège au Parlement. Personne ne connait vraiment l'histoire de cet homme, ce n'est pas public, ce n'est pas dans les médias. Pourtant il a été jugé et il a été reconnu coupable. Mais, à la télévision publique, quand on l'interviewe, personne ne lui pose de question sur son passé. C'est incroyable. C'est comme si rien n'avait existé. Personne ne parle de ses liens avec les partis néonazis en Europe. C'est comme s’il était un nouvel homme providentiel arrivé pour nous sauver. </div>
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Marina: Une large part de la société grecque est orientée vers l'extrême droite et la royauté. En Grèce, le roi a été imposé, on ne l'a jamais demandé. Au XXe siècle, pendant la guerre civile, le roi a travaillé ouvertement avec l'extrême droite. Ce n'était pas un pro-démocratie. Une large part de la société est pro-roi, pro-extrême-droite, raciste. C’est dans les années '90 qu’Aube Dorée a commencé à exister vraiment comme organisation. C'est une vieille histoire. Pendant toutes ces années, ils ont été provocateurs et agressifs. Mais la gauche n'a pas fait gaffe. Tout le monde vivait dans la bulle joyeuse des années '90. A gauche, on n’a vraiment pas été assez vigilants et critiques. Seuls les anars ont vraiment pointé le danger et se sont mobilisés dans les rues contre les nazis. Aujourd’hui, on se demande s’il est mieux de les combattre avec un front politique ou un front de bataille en rue. Je crois qu'on a besoin des deux. On a besoin d’une réponse politique parce qu'ils sont les serviteurs de la bourgeoisie. Mais on a aussi besoin de les combattre en rue, vu qu’ils sont dehors en train de tuer les gens. </div>
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Katerina: Les néonazis pointent les migrants comme les premiers ennemis à abattre, et justifient ainsi leurs pogroms dans les rues d'Athènes. Maintenant, ils attaquent aussi des membres de partis politiques, comme Syriza ou le KKE qui sont les plus importantes formations de gauche. Mais, alors que leurs que leurs membres et leurs parlementaires étaient attaqués, ces partis n’ont rien fait pour contrer les nazis. Au début, ils se contentaient de dénoncer simplement ce qu’Aube Dorée faisait. Ils n'ont pas concentré leurs énergies pour s'organiser contre eux. C'était une grosse erreur. </div>
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Il faut voir aussi que Aube Dorée attaque la classe ouvrière. Leurs militants se rendent dans des petits magasins pour que les patrons renvoient les employés étrangers et les remplacent par des grecs. On sait que les immigrants sont très mal payés. Aube Dorée voulait faire engager des Grecs à leur place mais dans les mêmes conditions de travail, à 300 euros par mois. Récemment, ils ont refait le coup sur un chantier de construction. Là, le syndicat du KKE a dit, pour la toute première fois, qu'il ne leur permettrait pas de faire ça aux travailleurs. Le KKE est une très grande force mais ne l’a jamais utilisée contre Aube Dorée dans de grosses manifs. Quant à Syriza, ils veulent lutter contre les néonazis dans une voie démocratique, dans le parlement. Je crois qu’il faut aussi les attaquer dans les rues, dans les quartier, en vrai, pour essayer de protéger ceux qui sont tabassés. Mais on ne peut pas faire ça de l'extérieur des quartiers, en venant comme ça, une fois tous les trois mois, dire qu'on est de gauche et qu'on sait quoi faire puis rentrer à sa maison. On doit fédérer des structures sociales pour résoudre les problèmes des quartiers. Du travail de solidarité avec les chômeurs, pour résoudre les problèmes de nourriture, d'éducation et de santé. Les anars font bien ça: être dans la rue et essayer de résoudre concrètement les vrais problèmes. Je ne crois pas que les partis au pouvoir vont contrôler les néonazis. Ils essaient plutôt de les utiliser et sont même capables de collaborer avec eux. On doit démonter ça aussi: que l'état et la police sont une part du problème. </div>
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Ilias: En Grèce, les médias comparent la violence néonazie à la violence de l'extrême gauche. Syiriyza, la coalition de différents groupes de gauche, trotskystes, maos, réformistes... a obtenu 27% des votes en venant de 4%. C'est facile pour les médias de comparer avec Aube Dorée pour alimenter la théorie que les extrêmes augmentent. Tu peux pas les laisser te mettre au même plan que les fachos, même s’ils le feront de toute façon. Ces deux derniers mois, les avocats et parlementaires de Syriza ont dénoncé ce qui s'est passé. Ils se sont battus dans les rues contre les nazis. Ils n'ont pas laissé les autres seuls. Les enquêtes sur les tortures des antifas par la police d'Aube Dorée à Athènes ont été soutenues par les parlementaires de Syriza qui sont venus témoigner. Se battre contre les nazis, ça passe par un mouvement de solidarité large, construit avec toute la gauche, pour reprendre en main les besoins de la société. On doit faire ça maintenant, c’est urgent, c’est le dernier rappel. </div>
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<br /></div>
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Panos: Je suis d’accord avec Marina et Katerina. Quand ta maison est en feu, tu dois sortir. Maintenant, j’aime pas ça, mais je crois que la violence est nécessaire. On doit regarder ce qu’on a mal fait dans le passé, dans les années 30 quand les nazis ont gagné en Allemagne, pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Le mouvement de solidarité a un grand rôle à jouer. Mais ça prend du temps à construire et, d’un autre côté, il faut absolument stopper ça maintenant. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Katerina: On ne doit pas oublier que c’est aussi une guerre de classes. Tu ne peux pas dire seulement qu’il faut construire la solidarité. Tu dois parler de guerre des classes avec ces termes exacts. Les néonazis sont pro-capitalistes, ils ont participé aux décisions au parlement dans ce sens. Si tu ne poses pas le problème de classe, si tu n’as pas les syndicats, si tu n’as pas de grande force ouvrière contre les néonazis, tu ne couvres que la moitié de l’histoire. C’est clair. C’est ce qu’on essaie de faire avec le club ouvrier, à très petite échelle. Il faut parler des différences de classes et de où on se situe, de où sont nos intérêts communs. Ce n’est pas tellement qu’il faille expliquer, mais c’est surtout qu’il faut agir ensemble, prendre part à la lutte, prendre nos vies en mains, avant que les néonazis ne viennent tourner dans les quartiers. Ici, dans ce quartier, on n’a pas encore de gros problèmes avec les néonazis. Avant de les voir arriver, on doit créer des groupes avec des membres de la gauche, des anars, même des réformistes, du moment qu’ils sont contre les fachos et aussi contre l’oppression de l’Etat et de la police parce que ces deux choses sont très liées. On doit créer des petits noyaux. Pour se lever et stopper les fachos. Avec la violence si c’est nécessaire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A propos du mouvement étudiant… </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Katerina: En 2006-2007, il y a eu un mouvement étudiant massif dans les grandes universités et hautes écoles contre le changement de l’article de la constitution qui garantissait la gratuité. Pour la plupart, les hautes écoles étaient complètement gratuites, sans être considérées comme universités. Ce mouvement n’a pas complètement gagné. Mais, depuis, les étudiants sont très politisés. Dans les élections étudiantes, la majorité va encore à la Nouvelle Démocratie et au Pasok. Mais beaucoup d’étudiants sont pro-gauche en général. Après 2007, le mouvement des universités est devenu plus combatif. Beaucoup ont pris part aux mouvements sur les places contre l’austérité. Après ça, il y a eu beaucoup d’occupations et de manifs contre une nouvelle loi visant à changer le fonctionnement des universités. Cette loi est passée. Mais ça crée encore de gros problèmes. Depuis l’année dernière, les étudiants essaient d’empêcher l’application de cette nouvelle loi. Ces derniers mois, il y a eu quelques actions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dimitris: Les étudiants organisent des assemblées générales et prennent des décisions de manière démocratique sur l’occupation des bâtiments pour combattre la loi. Mais les médias disent que les étudiants qui organisent ça sont les responsables des violences dans les actions. Pour la presse, c’est la même chose que les fachos qui tapent les migrants dans la rue. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Katerina: Pendant les trois dernières décades, il y a eu une grande lutte pour augmenter la participation étudiante à l’organisation de l’université. Maintenant, la nouvelle loi fait perdre ça. Par exemple, dans l’enceinte de l’université, la police peut entrer et donner l’assaut. C’était impossible jusque maintenant. Il y a aussi de grandes discussions politiques dans les assemblées, les étudiants parlent de tout, de la politique générale. Le gouvernement veut stopper ça aussi. Par contre, c’est la première fois que beaucoup de profs sont contre la loi que les parlementaires ont voté dans un grand consensus. Et, pour l’instant, l’université est un endroit où les nazis n’entrent pas; ils n’y sont pas organisés et ne participent pas aux élections. Pourtant, ils essaient. On estime que 10% des étudiants votent pour eux. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avant, il y avait seulement une seule confédération syndicale dans l’université: la EFEE. Mais ils n’ont plus fait grand-chose ces derniers temps. Il faut dire que, à chaque fois, une grande partie de la gauche les stoppait parce que nous croyons que le meilleur moyen d’organiser les étudiants est par les assemblées générales. L’EFEE n’existe plus vraiment. Dans les dernières grandes luttes, c’est la confédération des assemblées générales des universités qui a fonctionné avec l’EAAK, le mouvement indépendant anticapitaliste unitaire. Mais il y a toujours les syndicats des universités, au sein desquels participent des groupes politiques. EAAK est un noyau d’étudiants de gauche radicale qui s’organisent, participent aux élections des syndicats d’universités et aux grandes assemblées d’EAAK, où des étudiants viennent de toute la Grèce pour créer des accords centraux. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Samedi 3 novembre 2012.<br />
Transcription/traduction/synthèse: Céline</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-25999344964125313372012-11-21T00:42:00.001-08:002012-11-26T05:42:36.275-08:00Notes au vol sur les entretiens - Alexandra & Neal<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Notes (pour la plupart en anglais) prises au cours des entretiens avec les militant-e-s que nous avons rencontré-e-s: Moisis (ex-journaliste d'Elaftherotypia), Aris (militant de <a href="http://www.kokkino.org/" target="_blank">Kokkino</a>, <a href="http://www.syriza.gr/" target="_blank">Syriza</a>), Mihalis (avocat en droit des étrangers), Panagiotis (blogueur de <a href="http://greekcrisisnow.blogspot.be/" target="_blank">Greek Crisis</a>), Tassos & Andreas (<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a>, <a href="http://www.antarsya.org/" target="_blank">Antarsya</a>), Flora (syndicaliste du secteur de l'énergie), Dimitra (féministe), des membres du Club Ouvrier, des militants d'OKDE-Spartakos et Maxismos (Synaspismos, Syriza). Ca donne un petit aperçu d'ensemble...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv3L6sJZgTld7aw0FdZxYpNUMPo_cmmGcbh9fjRtlNuH48z9m-NpUVp9mx62mPNYj9CyqJ1UsZM09i_uPlUSVTXkfiLBzBOnc56WZGBcAOHNBDuYAZEpZmanW0ZN8zI3xvDm9BY-vetsWF/s1600/DSCN7057.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv3L6sJZgTld7aw0FdZxYpNUMPo_cmmGcbh9fjRtlNuH48z9m-NpUVp9mx62mPNYj9CyqJ1UsZM09i_uPlUSVTXkfiLBzBOnc56WZGBcAOHNBDuYAZEpZmanW0ZN8zI3xvDm9BY-vetsWF/s640/DSCN7057.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<a name='more'></a><br /></div>
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<u><b>Moisis Litsis, ex-journalist Eleftherotypia </b></u></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Greece is an experiment. The other countries will follow. The last packet (Memorandum III) destroys everything. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
In the media sector there was already a crisis earlier due to classic problems in print and new media. Since 2007, ad revenues dropped, and now they've collapsed. People have no money to buy daily or even Sunday newspapers. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
At the start of the crisis in 2008, consensus in Greek media: “the crisis is in Greece and there's no solution other than IMF measures”. This initial consensus doesn't hold anymore. Now Greece is seen as part of the global European crisis. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.enet.gr/" target="_blank">Eleftherotypia </a>was left-independent newspaper, open to leftist views and critiques on subjects like debt, with Argentina as the example... It presented views that are more difficult to bring to tv stations. In big media in Greece, there's consensus. Even in the last elections many media bashed Syriza, saying “they're going to destroy the country”. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Eleftherotypia ceased publication in December 2011 after not being able to pay their journalists. They had 800 workers of which 250 were journalists. It was one of the biggest newspapers. Now it's a cooperative newspaper since november, "<a href="http://www.efsyn.gr/" target="_blank">Efimerida ton syntakton</a>" ("The journalist's newspaper"). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Government repression against journalists is growing: </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
The journalist that published the <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/29/un-journaliste-grec-victime-de-la-liste-lagarde_1782408_3234.html" target="_blank">Lagarde list</a> is arrested in his studio, accused of publishing private names. Venizelos: “the first three names on the list are Jewish”. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
More totalitarian aspects to life in Greece: policy brutality. Golden Dawn, hundreds of attacks. => We must build a broad antifascist movement. Greek society is going to be polarized. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Traditional parties collapse and the left grows. Syriza is a massive left. There is a danger that people will turn to GD if Syriza fails. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
GD accepted in the media. Sky plays it hard: invited Michaloliakos. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Same could happen as in the 1930's in Germany. Bourgeois class could support GD to stop the rise of the left. We must take the threat very seriously. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
The media says: “the left legalized violence” by antiparlementarian activism, like on National Day. They want to make equal left and right. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Trade union of journalists since 1918. Conservative. Junta. After 1980's more radicalized. Still corporatist. Lots of privileges. Until the crisis, bosses and workers got state money for social security, healthcare and pension funds. They don't want to be together with other workers, but strike for their own rights. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><b><u>Aris, Kokkino (Syriza)</u></b></b></div>
<b>
</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza had a radical program until the May 2012 elections, where they went from 4,7 to 17%. Afterwards: specification of program 20 days before election June. Moved slightly to the right. Recapitalising banks with ECB. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
With a transitional program we'll inevitably have a collusion with the EU. But Synaspismos has the illusion to reorganise the EU. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Since 2008, over the last 5 years 25% of GDP was destroyed. Social security was already weak, now no more. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Main focus of anger are the politicians. This is cultivated by the media. In indignation movement antipolitical positions. In that movement, down-square (left) and up-square (right). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
KKE and Maoïsts: “Memorandum imposed from outside”. For common front with anti-imperialist patriots. Kokkino: Greek capitalism bankrupted in 2010. It was already in default. The only bourgeois solution was to sign a contract with the IMF. There is no other solution within the capitalist framework. No option to borrow from another source like China. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza own bodies since 2009. Central secretary with representatives of every group. Main political directions defined by Synaspismos. Structure very vage: more alliance between different groups. Roadmap: end of April 2013 1st Congress Party Syriza. In December 2010 conference to vote for the transitional period into transforming in one single party. But many disagreements. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Main reason Syriza lost election was media: “if Syriza wins, we will leave euro”. Ambiguity of Syriza about euro. Synaspismos not this position: presenting themselves as savers of euro. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza is targeted by bourgeoisie. Double target: </div>
<div style="text-align: justify;">
1. Smash Syriza </div>
<div style="text-align: justify;">
2. Pushing Syriza to adapt </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Synaspismos moving to the right. Tsipras met secretly with Perez and Reichenbach (supervisor Greek program). Supervisors in every ministery. Syriza: “we don't recognize them”. But economists Syriza met Reichenbach. Build bridge with other side. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Greek policemen more than 50% GD. South Corean tourist arrested in Omonia and tortured. Police operation since August: Xenios Dias: Greek hospitality. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
No one believed fascists were danger. “Will be transformed in parliamentary party”. Was position KKE and Synaspismos. Kokkino and anarchists: need of antifascist front. Now Syriza recognises need. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
GD major influence in working class areas. Same areas as Syriza. Both struggling for influence in popular strata. Now decision in Syriza to build antifascist fronts. But try to avoid confrontation in the streets. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Media make equal far-right and far-left. Syriza doesn't want to be seen as left-margin of the spectrum. Only anarchists confrontation in streets. 2 weeks ago 15 people arrested in motorcycle patrol. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Not elections in trade unions for years. Elections coming up. Syriza gaining ground from PASOK. KKE still high. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza in May elections votes from PASOK, in June from Antarsya and KKE. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bourgeoisie in Greece discredited. Cannot convince Greek society. Prospect of Greek economy to go worse. Rely more and more on brutal violence. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pre-revolutionary period as Trotsky described 1930's. One will prevail over other, no middle. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
If Syriza would win elections, prospects open. Greek and European bourgeoisie cannot accept Syriza. Allende in Chile. Syriza should mobilize people in open class confrontation. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<u></u><br />
<div style="text-align: justify;">
<u><u><b>Mihalis, lawyer about migrant's rights, Antarsya </b></u></u></div>
<u>
</u>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Media: system threathened by 2 extremes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Not big participation in strikes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Not exactly the same as in 1930's: for example not make front with PASOK. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza took risk of going for “left government” today. Because not a way through workers struggle to overthrow from below. =>So, vote for Syriza is vote for someone to do the thing we couldn't do ourselves. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza doesn't want to frighten moderate voters. Tsipras met Simon Peres. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
KKE greatest links with working class. Problem that it couldn't combine tactic with stategy. KKE is a supernatural groupuscule. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Area of struggle is the nation-state. European 14N => need strategy. Change in worst striken countries, then change in other countries. In South-America Bolivarian Alternative. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<u></u><br />
<div style="text-align: justify;">
<u><u><b>Panagiotis Grigoriou, blog Greek Crisis</b></u> </u></div>
<u>
</u>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les indignés étaient fascisants. Slogans faciles comme “brûler le parlement”. Mouvement naïf. KKE, Syriza jamais pu créer large mouvement apd indignés. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Grèce boue de l'UE. Réussi ici, zone franche. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Memorandum guerre contre monde du travail. 80% propriétaire de qqchose. 20% de la population pas directement touché. Argent ne circule pas: banquent ne prêtent pas. Jacques Sapir: comparable à Eltsine. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Emigration 100.000 à 300.000. Plus d'avenir ici. Déclic élections de juin. Syriza pourrait faire façe à crise humanitaire: filet de sécurité. Déjà ça enlève stress. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Gouvernement devrait dire non au memorandum: gouvernement De Gaullien pourrait le faire. Souveraineté: Argentine, Venezuela, Ecuador, Turquie, Russie non au FMI. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut se défaire de l'UE et de la Troika. Traités démantèlent le social dans États-nations. UE faite pour cela. En Grèce, KKE et aisle gauche de Syriza pour sortie de l'UE. Direction Syriza va dans l'autre sens. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lorsqu'on a cassé la sécurité, on est dans péril de vie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On prépare climat pré-dictatorial: “état d'urgence pour protéger la démocratie”. Ils feront tout pour qu'il n'y ait pas d'élections. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
KKE aurait pu commencer par un bou. Occasion historique perdu en juin. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Petites entreprises comme en Italie. Employés ét petits patrons au chômage. Et petits magasins. Plus facile d'organiser des luttes dans des grandes entreprises. Espagne plus avancé: des millions et société plus avancée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le capitalisme ne mourra pas tout seul. Faut résister mtnt qu'on a encore santé, éducation, culture. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><b><u>Tassos & Andreas, OKDE-Spartakos (Antarsya)</u></b> </b></div>
<b>
</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Met Memorandum III voor 4e keer gesnoeid in pensioenen: welke regering gaat dit uitvoeren? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza était le seul parti contre memorandum. Mais Syriza reste parti éclaté. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fascistes tentent organiser groupes locales. Syriza tente groupes antifascistes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dispersion de la gauche facilite succès du fascisme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'État utilise de plus en plus des moyens autoritaires: chasser journalistes, Ministre démissionne pas après article Guardian,.. Très autoritaire parce que situation en train d'éclater. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza n'a pas intégré gens qui luttaient. KKE est sectaire, mais grand parti de la classe ouvrière. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Attaques nazis dans quartiers. Synaspismos ont voulu organiser comités antifascistes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les nazis se présentent comme anti-systémique total, aussi contre les syndicats. Ouvrent locaux dans quartiers. Immigrés même et extrême-gauche riposte. Nazis sèment terreur sans que gens interviennent. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lutte politique est plus importante que lutte dans la rue, mais il faut aussi lutte dans la rue. Manifs grandes, sauf le KKE. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza veut être trop respectueux au système. Aube Dorée s'en fout de la politesse, bat des gens à la télé. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syriza évolutif sur la dette. Dans Antarsya problème sur position sur l'Europe. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pas que problème entre pays en Europe. Sortie de l'euro inéfficace. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Syndicats du secteur public vrais syndicats: electricité, communication. Mais dans grève magasins travaillent. Faible taux de syndicalisation. Bureaucraties syndicales. Faut que syndicat fasse l'appel pour grève générale, donc instrument important. Il y a plusieurs tentatives de coordination de syndicats de base. Dans télécommunication majorité de gauche dans syndicats. Aussi dans professeurs, hopitaux,... Il faut lancer une grève qui dure! Pas beaucoup de grandes entreprises en Grèce. Electricité. Syndicats PASOK vendu pas mal, compromis avec direction. Electricité ou transports pourraient bloquer économie. Mais en Grèce travail très flexible: travail interimaire, temporaire précaire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Beaucoup d'entreprises ne payent plus. Sites archéologiques: gardiens des sites pas payés pendant plusieurs mois. Aciéries lutte symbolique. Mais nazis aussi sur le coup. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
KKE critique UE, mais nazis plus crédibles: « faut chasser immigrés ». </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><b><u>Flora Papadede, trade-unionist in public sector, ANANE (Antarsya) </u></b></b></div>
<b>
</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Against euro and EU. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Last week passed that wholo of public sector would go in a model as in East-Germany. Next week Memorandum III: wages and pensions. Situation dramatic in public sector: hospitals, schools, universities going private. Pay for everything that yesterday was free right. Special economic zones: to have no option than work as a slave. Official number unemployed: 1200000: 25%. Much more in reality because many little entreprises closed and many farmers. Small and medium farms closing every day. Because income devastating. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Agriculture: since 1981 into European market and Mediterranean Agricultural Program: strict quotas. Prices low for producers, high for consumers. Subsidies now cut off. Where to sell? And who to buy? People obliged to produce not for here, but what is demanded in EU. Food problem in Greece. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Electricity only in 1980's in every house. Now transmission and distribution separate companies. Public power corporation: estimated value 16 billion. Value in stock market: 600.000 euros. Base of whole economy. Big amount of money from public to private. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Trade unions accepted deregulation. Spoke about healthy competition and about how to save our company. Dead end. One of the biggest unions 2 years ago voted for the splitting of company in generation, transmission and distribution. Only answer today is nationalization. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Her salary reduced 50% in 2 years: 35% + lost 13th and 14th month. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
People cannot afford electricity anymore. Unaffordable, even for industries. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Long strike in electricity in 2008: 19 days. Lost. Now situation totally different. IIIrd Memorandum affects everything: salaries, pensions, age of pensions, new taxes, sale public properties,... Cannot face it only with strike of electricity sector. Electricity union could play major role. Could forward movement of all other unions. Strike will not stop on Wednesday when Parliament votes pro. We will continue. We cannot do anything else. At the same time not easy. We need now general political strike. Government must fall and Troika must go out: issue of strike must be that. Not: “don't cut pension 10%”. We asked for biggest coordination with every union. Streets of Athens will be full next days. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Trade unions are for 80% in public sector. In private sector few unions. Union bureaucracies. Model social partners: they think this is trade unionism. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
PAME. Difficult to describe. Scope was to form workers front. But took other way. Controls some very critical unions. And its members are true militants. Told truth about EU, privatizations,... But now for various reasons they cannot play the role that is needed. Yesterday we insisted to go on strike from Sunday. They agreed with syndicalist bureaucracy for day later. They don't want to coordinate with other currents in movement. “If you don't follow the KKE, what you're suffering is your choice”. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
We made effort for coordination from below, for 1st level unions. 17 unions in Athens participate. To press the federation, to go to the workers. Coordination is the only solution. We have succeeded coordination from below. Athens crucial point for the country. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elections every 3 years: 1st level, federations and ADEDY. Now elections for 1st level. PASOK is vanishing. PAME also not very well. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
14N: critical point is in the national level to overthrow a government. You can have a victory on a national level. It is the basis of every right that the working class has gained. If 1 people says no, we're going out, it would have an effect. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nazis great danger. Say nothing about EU. Only party that has announced nothing against come Merkel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Incapability of the left to form a front to fight against the regime. Many people think about fascists, but are not yet fascists. People who lost any hope and feel betrayed by the right and the left. Syriza: vote for me in elections, but someone with no food cannot wait for elections. KKE: if you don't accept my socialism, I don't care about you. The masses have to see real things to happen. 2 years of struggle and no result. Life in ruins. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Fight against fascism is not only about refugees, but also about the transformation of Greek workers into Pakistan workers. Nazis go to employees. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fascism is not only GD, but also the government. GD instrument. Germany of the 1930's. Left should unite Greek people in a broad front and open the way for revolution. 3 years now and not 1 victory. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
GD is total enemy of unions, but they gain. Beginning to from fractions in unions. Not yet a mass movement. But Hamas model: gather food, find work for unemployed. They go to factories and say what the state and unions didn't do. They have money and open bureaus in every neighborhood of Athens. They exploit the fear of the people. When society doesn't believe in collective actions, save myself. Eat the other to survive. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><b><u>Dimitra, feminist, OKDE-Spartakos (Antarsya) </u></b></b></div>
<b>
</b>
<br />
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<br /></div>
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Arrest of women accused of HIV-positive last year. Minister of the protection of citizens. « Immigrant women prostitutes bring HIV to Greek”. First days of May in pre-election period arrests. Doctors work with police. Is violation of private life. In prison in very bad conditions. Started now to let them go. Was thing in pre-election campaign: 2 PASOK who supported this were re-elected in Athens. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
No sacrifice for euro. But no fight for Drachma. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Some priests in favor of GD. Official Church in moderate way against fascists. Had to say something against pogroms. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
PASOK-government in the 1980's progressive radical: welfare state, women. </div>
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<br /></div>
<b></b><br />
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<b><b><u>Worker's club</u></b></b></div>
<b>
</b></div>
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<br /></div>
<div>
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Media </div>
<div style="text-align: justify;">
4-5 people own all media. Are also involved in other industries. Make publicity for politicians. Get things in return. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Incidents last week. Government tries to stop critic voices. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Gold mine: main investor controls media. => Nothing in the news about protests. Parliamentary questions not in mainstream media. No society in media. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nazis mentioned as locals. “Against problems that the immigrants create”. “Self-defense”. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pogroms in Athens right now. GD parliamentarians involved. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Health service disaster. Law: no new doctors. If you don't have health insurance, you cannot be treated in public hospital. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
The only place that hires is the police. Dias and Delta come from special army forces. Nazis. Police stations that never arrest nazis. </div>
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<br /></div>
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60 nazi offices. Bourgeois turned to nazis between May and June election. Olympiakos nazi. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Political front or street front? You cannot let them kill people. KKE and Syriza do nothing. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Last month and few days: nazis find jobs. KKE for the first time on construction site: no to nazis. </div>
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<br /></div>
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GD creates social structure in areas. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Easy for media: “extremes are rising”. Difficult to fight with the nazis with such a media. </div>
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<br /></div>
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Student movement </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2006-7. Almost every university. Prevented change in constitution “higher education should be free”. Students in Greece very political. General assemblies. Participated in 2008 riots. Out of boards of universities through new law. First time that Parliament votes law and entire university community is against. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
There was only one union: FEE. Doesn't work. Big part of left: general assemblies: EAK. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nazis recruit youth and unemployed. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><b><u>OKDE-Spartakos (Antarsya)</u></b></b></div>
<b>
</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
3-party government can collapse soon. Depends on developments this week and later. Occupations municipalities. Big class confrontation. For Antarsya new chance to intervene. Must organise rank-and-file-committees. Anticapitalist perspective important <=> Syriza & KKE. Syriza proposed to Antarsya after 1st election, but Syriza wants to renegotiate debt and memoranda. The rank-and-file of Syriza is in mass movement. Crucial for Antarsya to get involved in common front with Syriza supporters and KKE. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Imperialist analysis in many parties, even in Antarsya. NAR nationalist response to the crisis. Symbolic question of euro should not be that important. But in election campaigns about debt and euro. Capitalism organized on national level => overthrow Greek capitalism. We cannot win fight without support other countries. Same situation as in 1917. Movement has to spread. <=> Excellent organization European capital. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ecology: </div>
<div style="text-align: justify;">
1. Garbage dump: Huge mobilization, struggle won by people against police and state. </div>
<div style="text-align: justify;">
2. Gold mine </div>
<div style="text-align: justify;">
3. Ex-airport Athens. Is going to be privatized and rebuilt. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alliance between Greek and European bourgeoisie. Some sectors doing well like energy. Move of capital out of the country. With privatization sometimes no investors. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bourgeois class split by contrasts. Can only think about memorandum strategy, but doesn't work. What will affected bourgeois class do? New party, or Syriza, or nazis? </div>
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<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Ecosocialism: give land to farmers for organic farming. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<u></u><br />
<div style="text-align: justify;">
<u><u><b>Marxismos, Synaspismos (Syriza)</b></u> </u></div>
<u>
</u>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Split from old group IMT in Greece. Opportunistic to PASOK in 2003-4. Congress to discuss tactic: Synaspismos and KKE. Because PASOK turn to the right. Split 2005. 30 comrades. First KKE. But expelled. 2009: Synaspismos. At that time big crisis. Main force is within youth Synaspismos: 5%. Now 70 members in 7 towns of Greece. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Campaign inside Syriza for revolutionary program. Only group within Syriza. Syriza reformist program. Are like church: moral. Other groups don't present alternative document. Only amendments. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
For socialization means of production. In every big company committees of workers control. Left government must collaborate with these bodies. Step to planned economy. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
24 days of general strike. Destroyed will of the workers to fight. Leaders of KKE and Syriza never dispute this tactic. Tsipras only asked 2 weeks ago fall of government. The solution is a well prepared general strike. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
GD exaggeration. Rise because collapse bourgeois parties. People don't transform themselves to fascists. Protest vote. No initiative against the left: balance of forces. Police union support to workers movement. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Now we have to destroy their centers in common militias with migrants. In summer there were 2 big demonstrations of immigrants. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bourgeois: not time for fascists at this stage. Main tactic bourgeoisie: bring Syriza to the right. Not so easy to do as with PASOK. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
KKE in impasse. 40.000 + 10.000 members. Syriza close to 40.000. </div>
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<br /></div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-8154435333319328932012-11-17T10:08:00.000-08:002012-11-21T00:44:21.121-08:00Première soirée-retour à Bruxelles<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRDdwYgdk-ifCQY4sNGnkW51z-YBULASTyQSbuTGXb2dDZWm6pdRRQTeZFA47ZxmLN8wrFGTfsJvKJuKq-XhQJGuez-rRut_BCTJ3Ltc0gv48qGN1qOoN56_7cutjRzXSEb29WJlsUHcSm/s1600/402567_551072904906864_1772158041_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="462" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRDdwYgdk-ifCQY4sNGnkW51z-YBULASTyQSbuTGXb2dDZWm6pdRRQTeZFA47ZxmLN8wrFGTfsJvKJuKq-XhQJGuez-rRut_BCTJ3Ltc0gv48qGN1qOoN56_7cutjRzXSEb29WJlsUHcSm/s640/402567_551072904906864_1772158041_n.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marina, Céline, Gilles, Guéric, Charlotte (et Marc, caché)</td></tr>
</tbody></table>
Efcharisto polli à touTEs les participantEs (près de 70 personnes en vrai) de la soirée de discussion à l'ULB ce jeudi 15 novembre.<br />
<br />
Sur fond d'un diaporama improvisé, Marina, de l'<a href="http://solidarity-greece.blogspot.be/" target="_blank">Initiative de solidarité à la Grèce qui résiste</a>, nous a retracé un bref contexte historique de la Grèce contemporaine pour mieux comprendre la situation actuelle. Guéric a transmis nos impressions de touristes militants dans le laboratoire de l'austérité en Europe. Gilles a fait le topo des organisations politiques de gauche et des débats qui les traversent. Céline a parlé des mouvements sociaux et syndicaux que nous avons entrevus par l'intermédiaire des militantEs rencontréEs sur place. Enfin, Marc a introduit les deux courtes vidéos que nous avons projetées sur la <a href="http://www.guardian.co.uk/world/2012/oct/26/golden-dawn-infiltrated-greek-police-claims" target="_blank">montée d'Aube Dorée</a> et sur la <a href="http://www.youtube.com/watch?v=XLOESazVHL4&feature=youtu.be" target="_blank">riposte des mouvements antifascistes</a>. Et bien sûr que Neal et Alexandra étaient aussi avec nous en pensée depuis Séville ;)<br />
<br />
Après le débat, au son d'un mix de musiques grecques, la soirée s'est prolongée avec quelques verres de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ts%C3%ADpouro" target="_blank">tsipouro</a>. Un grand merci à Laetitia et aux copains du snack libanais qui nous ont cuisiné gratuitement de bons petits plats. Leur vente jeudi soir nous a aidé à récolter 250 euros pour soutenir les <a href="http://solidarity-greece.blogspot.be/2012/10/soutenez-les-activistes-antifascistes.html">militantEs grecQUEs antifascistes</a> et ceux de la <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/01/en-grece-le-village-d-ierissos-s-oppose-a-la-reouverture-de-mines-d-or_1784432_3244.html">lutte contre la mine d'or à Skouries</a>!<br />
<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=mQ94UX5HxVQ" target="_blank">Vidéos</a> sur YouTube . . .<br />
<br />
Prochains rendez-vous à <a href="http://www.facebook.com/events/1232655383541676/" target="_blank">Liège le 28 novembre</a> (19h30, 7, rue Soeurs de Hasque) et à Mons le 11 décembre (date et lieu à confirmer).<br />
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-58074090527349718172012-11-08T02:21:00.000-08:002012-11-21T00:55:16.106-08:00Un coup d’Etat passé sous silence - Braquons les projecteurs sur la Grèce!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim9Fc-MXkWIbaBUHXMRrgejTJOlNRSZW6bJ6gGc8N_jVbZCuG2GRqV3PiTcKoU38jQZp_8X83Grmgu2pTCWG7_O4yqyBgTvtMsekxO7k0xI-nqd82MUlI1BFrjOLR0G7js2WCn0PoRoKCI/s1600/603992_434896766575268_799416453_n.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim9Fc-MXkWIbaBUHXMRrgejTJOlNRSZW6bJ6gGc8N_jVbZCuG2GRqV3PiTcKoU38jQZp_8X83Grmgu2pTCWG7_O4yqyBgTvtMsekxO7k0xI-nqd82MUlI1BFrjOLR0G7js2WCn0PoRoKCI/s640/603992_434896766575268_799416453_n.jpg" /></a><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ce mercredi 7 novembre, le Parlement grec a voté le <a href="http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26721" target="_blank">Memorandum III</a> qui achève de lessiver un peuple grec déjà à bout suite aux mesures d'austérités précédentes. Tout comme le contenu de ce nouveau paquet de mesures, les circonstances de ce vote sont totalement inacceptables. Le matin même, la Cour de cassation estimait anticonstitutionnel ce projet de 800 pages porté à la connaissance des députés 24h avant le vote. Le gouvernement en place, "la Troïka de l’intérieur", n’a pas voulu en tenir compte et a imposé le vote, malgré la grève spontanée des employés du Parlement dont les salaires sont à nouveau réduits. Le Président de la Chambre a suspendu illégalement la séance pour faire venir les députés de la majorité qui étaient pour la plupart absents. Et c’est finalement avec une courte majorité de 153 sur 300 (alors que la majorité théorique est de 176) que le Mémorandum III a été adopté cette nuit. L’âge légal de départ à la retraite est désormais reporté à 67 ans, les indemnités de licenciement sont baissées et plafonnées, le salaire minimum est gelé à 580 euros (511 pour les jeunes)...<br />
<a name='more'></a></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Du 30 octobre au 5 novembre, à l'initiative de la Ligue Communiste Révolutionnaire (<a href="http://www.lcr-lagauche.be/" target="_blank">LCR</a>) et des Jeunes Anticapitalistes (<a href="http://www.anticapitalisme.be/" target="_blank">JAC</a>), nous nous sommes rendus en petite délégation de Belgique à Athènes pour rencontrer celles et ceux qui vivent dans le laboratoire de l'austérité en Europe et qui résistent courageusement aux mesures imposées par leur gouvernement et la Troïka:</div>
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<br /></div>
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Moisis, le journaliste et militant syndical; Aris, le militant de <a href="http://www.kokkino.org/" target="_blank">Kokkino</a>, l'une des composantes de la coalition politique Syriza; Mihalis, l'avocat des étrangers et militant antiraciste; Panagiotis, l'ethnologue du terrain et blogueur de <a href="http://greekcrisisnow.blogspot.gr/" target="_blank">greek crisis</a>; Antonis et Tassos, les militants autonomes et média-activistes de <a href="http://www.radiobubble.gr/" target="_blank">Radiobubble</a>; Kléanthis et Thanassis, les étudiants organisés; Tassos, Andreas, Nicolas, Iro, Manos, les militants d'<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a>, l'une des composante de la coalition politique <a href="http://www.antarsya.org/" target="_blank">Antarsya</a>; Flora, la syndicaliste du secteur de l'énergie; Dimitra, la militante féministe; Katerina et Panos, les militants antifascistes et de la maison de quartier "le club ouvrier"; Maroussa, la citoyenne indignée et tant d'autres…</div>
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<br /></div>
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Après plus de deux ans de luttes déterminées, ces hommes et femmes debout n'ont pas réussi à stopper le rouleau compresseur qui détruit leur vie pour satisfaire les marchés. Tous reflètent une facette de la rage du désespoir qu'ils ont en commun. Ils nous ont parlé de leur quotidien, de leurs analyses de la situation et de leurs mobilisations. Quelques phrases sont récurrentes dans leurs bouches: "Ils sont en train de nous tuer", "chaque bulletin d'info est comme un peloton d'exécution", "ils nous forcent à nous battre les uns contre les autres pour survivre, c'est du cannibalisme social"...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malgré tout, leur résistance reste vivace. Hier, mercredi 7 novembre, ils étaient avec près de 200.000 personnes sur place Syntagma devant le Parlement d'Athènes pour crier leur colère avec détermination. Ils ont subi une répression violente, avec des fouilles "préventives", des tabassages, des gaz asphyxiants, des arrestations... Pendant ce temps, le coup d'Etat a eu lieu, dans le silence assourdissant des médias européens. Mais ce n’est pas terminé. Certains secteurs prolongent la grève de 48 heures démarrée mardi. Et la pression populaire reste forte alors que le vote du budget 2013 – qui prévoit notamment une baisse de 9,5% des budgets de la santé, des allocations familiales et de l’éducation – est prévu pour ce dimanche, la veille de la réunion des Ministres des finances de la zone euro qui décideront de l’attribution ou pas à la Grèce de la tranche "d’aide" de 31 milliards gelée depuis juin.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ces évènements sont largement passés inaperçus en dehors de Grèce, comme si le monde s'était arrêté de tourner pour la victoire d'Obama. Nous voulons réorienter les projecteurs en diffusant les témoignages que nous avons recueillis sur place. Pour dénoncer l'intolérable. Pour concrétiser la solidarité internationale en luttant ensemble, au-delà des frontières, contre les gouvernements européens et la Troïka qui ont choisi de saigner les peuples pour permettre une relance du système avec davantage de profits pour les plus riches et la mise à sac des droits conquis par des décennies de luttes.</div>
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<br /></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Ce jeudi 15 novembre, au lendemain de la journée d’action européenne contre les politiques d’austérité, nous présenterons publiquement <a href="https://www.facebook.com/events/185019821634983/" target="_blank">le résultat de nos rencontres</a>, à 19h, à l'ULB de Bruxelles (auditoire H1308). Ce meeting public sera précédé d'une conférence de presse à 18h30. D’ici-là, nous publions progressivement nos impressions ainsi que des synthèses des interviews que nous avons récoltées à Athènes sur notre blog.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPh9LldWh7O-gJeANcv6zW2sskRWD7r5AE84Y8cHKvW8HrJ5PAc0qGNCUWY30T4WwwblIsFXiLEQc916qnDtN1LltQ9Yog4Wk46Q5esz1bJCaSMLaWEnEbImav-BO0Wd7WPqST6Xms52IK/s1600/552338_434919216573023_1769046840_n.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPh9LldWh7O-gJeANcv6zW2sskRWD7r5AE84Y8cHKvW8HrJ5PAc0qGNCUWY30T4WwwblIsFXiLEQc916qnDtN1LltQ9Yog4Wk46Q5esz1bJCaSMLaWEnEbImav-BO0Wd7WPqST6Xms52IK/s640/552338_434919216573023_1769046840_n.jpg" /></a></div>
<div>
Communiqué Ligue Communiste Révolutionnaire (<a href="http://www.lcr-lagauche.be/" target="_blank">LCR</a>) - Jeunes Anticapitalistes (<a href="http://www.anticapitalisme.be/" target="_blank">JAC</a>)<br />
Bruxelles, le 8 novembre 2012.</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-77159128859202577982012-11-07T03:29:00.001-08:002012-11-21T00:55:55.272-08:00Mercredi 7 novembre - Gilles on facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, 95 ans après la prise du palais d'hiver et la <a href="http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=447:les-etapes-de-la-revolution-russe-de-1917&option=com_content&Itemid=53" target="_blank">révolution socialiste en Russie</a>, les travailleurs/ses (avec ou sans emploi), les femmes, la jeunesse de Grèce et les aînés, toute la gauche sociale et politique, les anarchistes et les syndicats, vont sortir à nouveau dans la rue pour tenter d'empêcher le vote du criminel mémorandum 3 qui prépare la destruction de la population du pays.</div>
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Face à eux, la Troika globale (UE-FMI-BCE) et la Troika de l'intérieur (Nouvelle Démocratie, Pasok, Di.Mar), toutes les polices aux sympathies fascisantes, et l'intégralité des médias dominants de Grèce et d'Europe.</div>
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Ils se battent pour les exploité-e-s de toute l'Europe. Laboratoire de la violence capitaliste et des résistances, la Grèce sert de test dans la lutte des classes européennes, exacerbée en pleine crise du capitalisme.</div>
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<br /></div>
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Ne les laissons pas seuls.</div>
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Le 14, mettons-nous en grève, sortons dans la rue, occupons, débordons les bureaucrates qui accaparent nos syndicats! Et rdv le 15 pour une belle <a href="https://www.facebook.com/events/185019821634983/?ref=ts&fref=ts" target="_blank">soirée de solidarité avec la Grèce qui résiste</a>!</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv9g1XDVo0-RwzgaxWzwjzT6tlYX7W5UvQkiw6fSHy5GnBSqW0pYG-E7rBjVdJXGvWkcO65-8HLh1-alTLfP4sluXjNjHYNiWWwcDBPZK2-4ekF87DkUmANGOmKYNX6q9gvu5YoFClBWFE/s1600/2910-Grece-color-end.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv9g1XDVo0-RwzgaxWzwjzT6tlYX7W5UvQkiw6fSHy5GnBSqW0pYG-E7rBjVdJXGvWkcO65-8HLh1-alTLfP4sluXjNjHYNiWWwcDBPZK2-4ekF87DkUmANGOmKYNX6q9gvu5YoFClBWFE/s1600/2910-Grece-color-end.jpg" /></a></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-14087324445910122202012-11-07T03:28:00.001-08:002012-11-21T00:56:14.951-08:00Lundi 5 novembre - Gilles on facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Ça y est, notre périple en immersion dans les luttes du peuple grec à Athènes touche à sa fin. Nous manquons de justesse les 48h d'arrêt de travail généralisé et de manifestations contre le Mordor-andum 3, à l'appel des syndicats. Le PAME, courant syndical du PC grec, n'a pas voulu soutenir un arrêt général de 72h - dommage!</div>
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Quoi qu'il en soit, dans la lutte des classes, aussi dure soit-elle, il n'y a pas de défaite définitive. Le combat continue donc, à Athènes comme à Bruxelles: rendez-vous le <a href="http://www.facebook.com/events/431489503578522/" target="_blank">14N</a> pour amplifier au maximum la riposte en Belgique, et le 15/11 pour notre belle <a href="https://www.facebook.com/events/185019821634983/" target="_blank">soirée de solidarité internationaliste avec le peuple grec qui résiste</a>!</div>
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<br /></div>
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To the Greek comrades: let's meet again at the <a href="http://www.flickr.com/photos/image-bank/sets/72157630961508886/" target="_blank">International Revolutionary Youth Camp </a>next summer in Greece!</div>
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<div style="text-align: justify;">
Until then, keep on fighting austerity and nazis, and don't ever forget your strength! ;-)</div>
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NO PASARAN! ANTARSYA!</div>
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</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-55014744387928386512012-11-05T05:25:00.000-08:002012-11-21T00:56:38.274-08:00Lundi 5 novembre - Le jour où on aurait voulu rater l'avion - Céline<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk_9sIdGhVnmbkCOR42u_4TIATtoiE7i_AGO0ga8xZMBReUpHPuUJqUj3X9-0W9S6pA9AyHCfInPAIljl46hbZtbYLYFPT1EMXWYI3z6FapwXSPTe0jzeib-uMWwiad21NTTbgVp2DuEKy/s1600/23891_487431977968048_2050373122_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk_9sIdGhVnmbkCOR42u_4TIATtoiE7i_AGO0ga8xZMBReUpHPuUJqUj3X9-0W9S6pA9AyHCfInPAIljl46hbZtbYLYFPT1EMXWYI3z6FapwXSPTe0jzeib-uMWwiad21NTTbgVp2DuEKy/s640/23891_487431977968048_2050373122_n.jpg" width="640" /></a>Nous nous réveillons tôt. Certains d’entre-nous espèrent pouvoir changer le billet de retour pour participer aux 48h de grève avec les camarades Grec-que-s. Toujours pas d’internet à l’auberge, nous allons dans un café wifi pour trouver les coordonnées de la compagnie aérienne. Près de 200 euros pour changer la date de retour. Sans compter les éventuels problèmes d’agenda pour le boulot. A contre-cœur, nous laissons tomber. Le temps de boucler les sacs et de saluer Neal et Alex qui normalement prennent leur avion le lendemain à Volos, nous quittons l’auberge direction place Syntagma. A pied. La grève des métros a déjà commencé. </div>
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En chemin, nous croisons plusieurs contrôles d’identité d’étrangers. Plus loin, piquet devant l’entrée d’un hôpital en grève. Place Syntagma, les syndicalistes sont en plein préparatifs pour monter le podium. Des affiches partout pour la manifestation prévue le jour du vote au Parlement du <a href="http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26721" target="_blank">3e mémorandum d’austérité</a>. Du 3e "Mordorandum". </div>
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A l’aéroport, nous constatons que l’avion a une heure de retard. Le temps de surfer sur internet pour s’informer de l’avancement de la <a href="http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2662:14n-soulevons-nous-contre-lausterite-et-pour-une-vraie-democratie-&option=com_content&Itemid=53" target="_blank">mobilisation pour le 14 novembre</a> en Belgique. Grève nationale des cheminots CGSP, bonne nouvelle ! </div>
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L’avion décolle pour une escale… à Copenhague. Notre empreinte écologique fait un bond d’un coup. Nous arrivons à Bruxelles dans la soirée.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinAIf5-j8FUXYzYyk3yEizp2YzgnAj3K-MDYoJ7HrtkF0ZfN4KSUQbPkeRlkKajZcHiGkbH6Cn_FiHHYWb3bhi1J00kIF3F8u7aAZhsxT9eaTdW1tw-1petq3ep1KChJKazmZlj1BJSSyQ/s1600/DSCN7260.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinAIf5-j8FUXYzYyk3yEizp2YzgnAj3K-MDYoJ7HrtkF0ZfN4KSUQbPkeRlkKajZcHiGkbH6Cn_FiHHYWb3bhi1J00kIF3F8u7aAZhsxT9eaTdW1tw-1petq3ep1KChJKazmZlj1BJSSyQ/s640/DSCN7260.JPG" width="640" /></a></div>
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Pluie, froid, train, tram et pâtes à la maison. Retour à la vie "normale" avec 24h d’interviews à retranscrire, quelques bonnes pages à écrire et des soirées-témoignages de notre voyage à préparer… Mais encore plus gonflés à bloc pour faire ce que tous ceux que nous avons rencontré nous ont demandé de faire: élargir la bataille en menant aussi le combat là ou on vit contre la Troïka, l'Europe et le capitalisme. C'est promis! Et ce sera avec encore plus de détermination. Solidarité internationale, plus que jamais!</div>
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Céline, 5 novembre 2012.</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-36283379723130654582012-11-04T05:17:00.000-08:002012-11-21T00:57:58.653-08:00Si nous nous unissons, à travers les frontières, No pasaran! - Intervention au meeting de l'Initiative contre l'euro et l'UE - Marc<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAQ8WugOcsuA5_oPx_fV5TWcoU2w8q1joQmGNlazEoyhLQ0DYLmy0SAFKFm_mwpBcrbtIm-zvQatLlvrKz6l5cBalcePSPm12nKaW-cTdcM0jkwGGuLLdyvHjciyd27QmHO7SAe0hqacgM/s1600/DSCN7168.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAQ8WugOcsuA5_oPx_fV5TWcoU2w8q1joQmGNlazEoyhLQ0DYLmy0SAFKFm_mwpBcrbtIm-zvQatLlvrKz6l5cBalcePSPm12nKaW-cTdcM0jkwGGuLLdyvHjciyd27QmHO7SAe0hqacgM/s640/DSCN7168.JPG" width="640" /></a>Bonjour camarades,</div>
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Je suis de Barcelona, militant de <a href="http://revoltaglobal.cat/" target="_blank">Revolta Global</a> - <a href="http://www.espacioalternativo.org/" target="_blank">Izquierda Anticapitalista</a>, la section de la <a href="http://orta.dynalias.org/inprecor/home" target="_blank">4e Internationale</a> dans l’Etat Espagnol, qui est aussi l’organisation-soeur de <a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a> en Grèce. Depuis un an et demi, j’ai émigré vers la Belgique à cause de la crise et des politiques d’austérité dans le secteur de la santé où je travaille. Je continue à militer avec la <a href="http://www.lcr-lagauche.be/" target="_blank">LCR-SAP</a>, la section de la 4e en Belgique. Avec les camarades de la LCR-SAP et des <a href="http://www.anticapitalisme.be/" target="_blank">JAC</a>, l’organisation de jeunes en solidarité politique avec nous, nous sommes en Grèce pour rencontrer des militants qui résistent à l’austérité ici et qui se battent contre leur gouvernement et la Troïka. </div>
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En Belgique, après les élections municipales d’il y a deux semaines, plus de 15.000 jobs ont été perdus en une seule semaine. En Belgique aussi il y a une offensive d’austérité. Mais elle prend d’autres formes à travers le système social, qui y existe encore pour le moment. Le gouvernement belge a pris le même chemin que le gouvernement allemand pour sabrer en premier lieu dans la sécurité sociale et dans le pouvoir des syndicats, avant de faire la même chose que dans les pays du sud. </div>
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Comme vous le savez, la situation dans l’Etat espagnol est plus ou moins similaire à la situation grecque. Nous avions avant un gouvernement "socialiste" qui a commencé à imposer les politiques d’austérité. Depuis les dernières élections, nous avons maintenant un gouvernement de droite, avec une majorité absolue au parlement, qui augmente encore les attaques contre la classe des travailleurs et les droits sociaux. La situation actuelle est la suivante: plus de 25% de la population est sans emploi, plus de 50% parmi la jeunesse, l’âge de départ à la pension est reculé, les salaires sont coupés, les services publics de la santé et de l’éducation sont détruits, les taxes dans les universités augmentent, mais il y a aussi l’interdiction de l’avortement, la persécution des migrants et de nouvelles lois répressives contre les travailleurs et le peuple qui résistent. </div>
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Toutes ces politiques ne répondent pas seulement aux besoins des capitalistes européens d’augmenter leurs profits. Elles sont aussi une façon de casser tous les droits conquis par le mouvement ouvrier ces dernières décennies. Ce n’est pas une crise, c’est une guerre de classes! </div>
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<br /></div>
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Dans l’Etat espagnol, nous n’en sommes pas au même niveau de lutte qu’en Grèce. Nous avons seulement fait une grève générale contre le gouvernement du parti socialiste et maintenant, le 14 novembre, nous aurons la première grève générale contre le gouvernement du parti populaire. Mais il y a aussi beaucoup de luttes dans le service public de la santé contre la privatisation. En Belgique, la mobilisation est faible pour l’instant. Mais certains secteurs des syndicats appellent à la grève ou à des actions pour le 14 novembre. </div>
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Dans l’Etat espagnol, le mouvement des "<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_Indign%C3%A9s" target="_blank">Indignados</a>" a remporté un important succès, notamment parce que la bureaucratie syndicale n’a mené aucune bataille contre le gouvernement et ne cessait d’hésiter pour savoir si c’était "le moment" de faire quelque chose. Une nouvelle vague de mobilisations et une nouvelle conscience sociale pour résister ont ainsi émergé. Selon moi, c’est un signe très important que les peuples sont prêts à se battre et ne vont attendre aucun syndicat ni aucun parti pour savoir quand arrive le moment optimal pour se battre, défendre nos droits et notre dignité. </div>
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Le moment, c’est maintenant! La pauvreté, c’est maintenant! Le cannibalisme social, c’est maintenant! Nous devons balayer cette Europe capitaliste. Nous devons construire une autre Europe, basée sur la solidarité et les besoins des populations. Nous devons reconstruire l’internationalisme des travailleurs pour créer un nouveau système socialiste. Dans ce sens, les mobilisations du 14 novembre dans nos différent pays seront très importantes. </div>
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Pour terminer, je voudrais répéter ce que quelqu’un que nous avons rencontré ici nous a dit ces derniers jours: "la meilleure façon d’apporter une réelle solidarité au peuple grec est de résister dans vos propres pays contre les politiques européennes d’austérité". C’est le chemin que nous empruntons depuis longtemps, mais maintenant avec une énergie et une rage renouvelées! </div>
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Résistants de Grèce, nous avons besoin de vous parce que vous êtes notre miroir. Vous devez savoir que tous les résistants d’Europe sont avec vous parce que vous êtes en train de construire le chemin de la solution. </div>
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Si nous nous unissons à travers les frontières, no pasaran!<br />
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Marc Lancharro Rodriguez, 04/11/12</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-38690728209176194512012-11-04T04:57:00.000-08:002012-11-21T01:00:23.176-08:00Dimanche 4 novembre - Ils sont en train de nous tuer… - Céline<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjWNgk-mLkOshSBMYZKg4F-1g7pIzt5MieZ4wkNWDIxCwYQzlE57rct27ImsoBvqZIINU1pVRR3hIPGzVC6wjK0Fi8p7T0rU6cfGqWHEe5Jg_729RjueRjGKc7Ja6MhefD-svWMGtcd59m/s1600/DSCN7171.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjWNgk-mLkOshSBMYZKg4F-1g7pIzt5MieZ4wkNWDIxCwYQzlE57rct27ImsoBvqZIINU1pVRR3hIPGzVC6wjK0Fi8p7T0rU6cfGqWHEe5Jg_729RjueRjGKc7Ja6MhefD-svWMGtcd59m/s640/DSCN7171.JPG" width="640" /></a></div>
Pendant que les autres profitent encore de leur lit, Marc et moi partons vaillamment vers la station de métro. C’est pas qu’on soit spécialement d’humeur matinale. C’est surtout que la cordiale camaraderie a conduit à désigner Marc comme orateur pour le meeting de l’Initiative pour la sortir de l’euro et de l’Union Européenne auquel Flora nous a invités. Direction Fix Syngrou, pour rejoindre le <a href="http://www.mikrokosmos.gr/" target="_blank">cinéma Microcosmos</a> où se tient le meeting. Nous arrivons un peu en avance, tandis qu’on nous annonce le début du meeting avec un peu de retard. Au bar, on nous sert un café-filtre (ça change) et nous rencontrons la patronne, une Sévillane qui vit ici depuis 20 ans: "C’est scandaleux ce qu’ils nous font subir, en Espagne ou en Grèce. Qu’ils aillent se faire foutre avec leur austérité!"<br />
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Un visage connu apparait: Panagiotis, que nous avons rencontré jeudi. Ca fait bizarre de se retrouver là. C’est un peu comme si nous connaissions déjà plein de monde sur Athènes. Il vient assister au meeting avec sa compagne qui a vécu plusieurs années à Bruxelles. Elle travaille dans l’édition et la crise ne l’épargne pas. Nous nous échangeons les bons plans: "il parait que les espagnols qui travaillent dans ce secteur arrivent encore à trouver du travail… en Argentine". Et nous discutons encore de la gravité de la situation: "Un prof ne gagne plus aujourd’hui que 700 euros, la moitié de son salaire, pour donner cours dans des locaux sans chauffage, avec des enfants qui parfois sont affamés", "On nous impose de payer des taxes supplémentaires avec l’électricité. Si nous ne les payons pas, on nous coupe le courant. Si nous ne payons toujours pas, on saisit la somme exigée directement sur notre compte en banque". </div>
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Un des organisateurs du meeting que nous avions rencontré avec Flora vient saluer Marc: "Comment tu comptes te présenter?" – "Ben, comme militant politique de l’organisation sœur d’<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">Okde-Spartakos</a>" – "Ha oui… mais tu n’est pas aussi au syndicat? Ce serait mieux de te présenter comme syndicaliste parce que, ici, ce n’est pas un meeting partidaire, tu sais." – "Bof, je préfère pas, je suis simplement affilié et depuis pas longtemps." – "Bon, d’accord, fais comme tu veux… " Il prend connaissance de l’intervention de Marc qu’il nous a demandé de lui fournir en version papier pour faciliter la traduction. Il lit. No comment. On sent le débordement d’enthousiasme… </div>
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Marc s’installe à la tribune et prend la parole dans une salle qui s’est entre-temps remplie d’une soixantaine de personnes. Il s’écarte du thème principal, sur la sortie de l’euro, pour axer plutôt son discours sur la nécessaire solidarité internationale. Il parle de la similitude entre la situation grecque et la situation dans l’Etat Espagnol. Mais il évoque aussi la vague d’austérité qui touche les pays "du nord" comme la Belgique. Même si les attaques prennent des formes différentes, nous sommes tous dans la même galère. Nous quittons la salle après son intervention. Tout un meeting en grec quand on ne comprend pas deux mots, ça risquait d’être un peu rasoir. </div>
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Pendant que les autres sortent de leur lit pour aller rencontrer Maroussa et discuter du mouvement des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_Indign%C3%A9s" target="_blank">Indignés</a>, nous récompensons nos efforts matinaux par une petite ballade touristique du côté de l’acropole. Nous grimpons par le quartier d’<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Anafiotika" target="_blank">Anafiotika</a>. Petites maisons blanches et fleuries, ruelles étroites, super vue sur la ville qui s’étend à nos pieds. Ca fait un peu carte postale. Il n’y a personne dans les guichets d’entrée du site. Nous apprendrons par la suite que, les premiers dimanche du mois, l’accès est gratuit. Ca tombe plutôt bien. Depuis la colline du Pnyx, chouette vue sur l’acropole, qui fourmille de monde. Ca nous décourage de monter jusque là et nous redescendons par l’ancienne agora. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOkFt0DWqnD0xpWQpLSpj_zrFj38cVtGF_hoQ5aFH5BZe93uXghGt3t9r0Fs8Qz4vQhOTL7acU8IM-M1QNgvOIOT6VQJO_T1Z4PUlQ-iey2dOpAB6n8rwgH0yAknA-bwA3CmtTI-E-zxMr/s1600/DSCN7188.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOkFt0DWqnD0xpWQpLSpj_zrFj38cVtGF_hoQ5aFH5BZe93uXghGt3t9r0Fs8Qz4vQhOTL7acU8IM-M1QNgvOIOT6VQJO_T1Z4PUlQ-iey2dOpAB6n8rwgH0yAknA-bwA3CmtTI-E-zxMr/s640/DSCN7188.JPG" width="640" /></a></div>
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Au milieu des échoppes de bibelots attrape-touristes, nous croisons un flic super équipé, qui vient d’arrêter une jeune femme et attend l’arrivée de son collègue. Plus loin, nous passons devant la cour d’une église orthodoxe où un petit groupe discute d’on ne sait pas quoi, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Munis de brochettes achetées à un vendeur ambulant et d’une bonne bière fraîche, nous nous installons finalement sur la place Eletherias. Derrière nous montent les rumeurs de discussions animées dans le local du parti Vert aux fenêtres ouvertes. Nous poursuivons notre ballade entre magasins asiatiques et africains vers l’avenue Athinas. Dans une rue, un attroupement. Une équipe filme la scène d’un téléfilm. Plus loin, un vieil homme qui pousse une charrette de fruits et légumes s’énerve sur un jeune gars d’une chaîne de restaurant qui se moque de lui. Au marché aux poissons, nous faisons une pause bouffe au restaurant où nous étions jeudi. Pas de moussaka aujourd’hui. Dommage. Mais on se rattrape sur un délicieux poisson grillé. Il nous reste un peu de temps avant notre prochain rendez-vous et nous décidons de retourner à l’auberge pour une bonne petite sieste. </div>
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A 17h30 nous retrouvons les autres au local d’Okde-Spartakos pour la dernière interview de notre séjour. Tassos, Manos, Nicolas, Iro, Kleanthis, Mike, Andreas et Aris nous brossent le portait de notre section grecque et de la façon dont elle tente de relever les défis de la période: combattre les néonazis, recaler les plans d’austérité, faire converger les luttes … Nous avons une bonne discussion sur l’état de la gauche radicale en Europe et la coordination de nos interventions à travers la <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Fourth_International" target="_blank">4e Internationale</a>. Trois heures plus tard, nous nous séparons sans oublier d’échanger du matériel militant. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTzVFJ7h7Jcs4S3oX8ZSyP7pEaHHsRN4nkUFYqjZSWTm01D4oxhCLcWG4eMQSEDb92U6ldmeM13xkz9jg9_aEzttfVhyVBAa-Eo6n1JZKhTTwOOzPWYQAJHnK9Vng_qQVUDCOZw13B0dbo/s1600/DSCN7232.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTzVFJ7h7Jcs4S3oX8ZSyP7pEaHHsRN4nkUFYqjZSWTm01D4oxhCLcWG4eMQSEDb92U6ldmeM13xkz9jg9_aEzttfVhyVBAa-Eo6n1JZKhTTwOOzPWYQAJHnK9Vng_qQVUDCOZw13B0dbo/s640/DSCN7232.JPG" width="640" /></a></div>
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Pour terminer notre séjour en beauté, nous avions prévu d’aller au concert de solidarité avec les 15 militants antifascistes pour les aider à couvrir leurs frais de plus de 10.000 euros. Mais, sur place, des amis nous préviennent que c’est sold-out: des centaines de personnes attendent dehors. Nous préférons donc aller trainer dans les rues d’<a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia </a>avec Khleantis. Assis comme tout le monde sur les pavés entre les mobilettes, nous vidons quelques bières, en T-shirt, dans la douceur d’une soirée d’automne athénienne. Plusieurs jeunes récupèrent nos vidanges pour les échanger contre les 10 centimes de consigne. Nous sifflons nos derniers <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ts%C3%ADpouro" target="_blank">tsipouros</a> avec Mike, au rez-de-chaussée du local de Spartakos. Le patron du bar, un militant antiraciste, revient justement du concert: "Vous avez raté quelque chose, c’était super".<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXXXpOB8LX3I4apbspEyxPB3t1mmBzJyzbpDZdPbDDERHR6pvmHZSKdmxnRSBB8BbxlC_ilFghFkfykyEq7iT3SPAf2Vcwp0OotKOeanOOu4m784VOEJsgd5pKCbaKMk3i-3TuiMMnjvU9/s1600/afficheantifa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXXXpOB8LX3I4apbspEyxPB3t1mmBzJyzbpDZdPbDDERHR6pvmHZSKdmxnRSBB8BbxlC_ilFghFkfykyEq7iT3SPAf2Vcwp0OotKOeanOOu4m784VOEJsgd5pKCbaKMk3i-3TuiMMnjvU9/s640/afficheantifa.jpg" width="456" /></a></div>
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Vraiment pas envie de partir le lendemain. D’autant plus qu’une grève de 48h est annoncée à partir du surlendemain. Nous envisageons la possibilité que la grève nous empêche d’atteindre l’aéroport. Mais, apparemment, les bus rouleront. Pas d’excuses. De retour à l’auberge, excités par la perspective d’une grève de 48h qu’on aimerait bien mener en Belgique aussi, nous demandons à l’employé ce qu’il en pense. D’un coup, il nous ramène à la dure réalité, celle qui ne donne plus du tout envie de rire: "C’est la seule façon. Ils sont en train de nous tuer". Un frisson. Mélange de désenchantement, d’exaspération, de rage, à l’image d’un peuple qui accuse les coups mais qui continue de refuser de poser ses deux genoux par terre. – Céline, 4 novembre 2012.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTjZm3d7AYF4b_1PE-EqBX7u3bPpPpjTh2hF8wPCfCGANzo5585bV6vhzKZx5ImWyRowx2XFGr49du6Mq_c7Ce1b2htFEw2lxwIc1u49uJB455mPiYOX0C8eUy25kOV_VWTeR4Yyhu0Cdo/s1600/DSCN7172.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTjZm3d7AYF4b_1PE-EqBX7u3bPpPpjTh2hF8wPCfCGANzo5585bV6vhzKZx5ImWyRowx2XFGr49du6Mq_c7Ce1b2htFEw2lxwIc1u49uJB455mPiYOX0C8eUy25kOV_VWTeR4Yyhu0Cdo/s640/DSCN7172.JPG" width="480" /></a></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-87734812013565608732012-11-03T14:16:00.000-07:002012-11-21T14:16:04.602-08:00Samedi 3 novembre – Etre partout en même temps - Céline<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5xd-AFS0oNlpREBeMxHYamZB4C8TSl28ibLgfytu_rkL2R784PE3mg9rdFDgCYSy2Tb_CzAquZVO1j8CV6zXCvOH4wqAvMx4QeB6YCb7oKfMsgfawACoX3aAgvVa2C5Sk-pbMguwPFQ0t/s1600/DSCN7137.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5xd-AFS0oNlpREBeMxHYamZB4C8TSl28ibLgfytu_rkL2R784PE3mg9rdFDgCYSy2Tb_CzAquZVO1j8CV6zXCvOH4wqAvMx4QeB6YCb7oKfMsgfawACoX3aAgvVa2C5Sk-pbMguwPFQ0t/s640/DSCN7137.JPG" width="640" /></a></div>
Journée chargée. Nous nous sommes répartis les interviews hier soir. Neal, Marc et moi nous rendons au premier rendez-vous, avec Flora, syndicaliste du secteur de l'énergie. Certains d'entre nous l'ont déjà croisée en Belgique, lorsqu'elle est venue présenter "<a href="http://www.catastroika.com/indexfr.php" target="_blank">Catastroïka</a>" avec Aris Chatzistefanou, le réalisateur de ce documentaire sur la privatisation des services publics. </div>
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<a name='more'></a></div>
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Flora nous accueille dans les locaux de <a href="http://komman.wordpress.com/" target="_blank">Rénovation Communiste</a>, une autre composante d'<a href="http://www.antarsya.gr/" target="_blank">Antarsya</a> qui émane d’une scission du parti communiste, le <a href="http://fr.kke.gr/" target="_blank">KKE</a>. Petit drapeau rouge au milieu de la table et cigarettes de circonstances, Flora ouvre d’emblée la discussion à propos de la campagne de "l’Initiative pour la sortie de l’euro et de l’Union Européenne" qu’elle anime avec d’autres. Quelques jours plus tôt, elle nous avait en effet contactés pour nous inviter à intervenir dans un meeting dimanche matin. Jusque là, nous pensions qu’il s’agissait d’un meeting général sur la solidarité internationale. Nous sommes un peu pris de court et recadrons donc la discussion sur le thème que nous souhaitons aborder avec elle: les attaques envers les services publics et, particulièrement, le secteur de l’énergie. Le topo est vite fait: "Le service public, ça n'existe plus en Grèce". Flora nous parle davantage des stratégies syndicales et nous donne son opinion sur la façon d'agir dans la période: "D'abord mener la lutte au niveau national. Contre le gouvernement grec. Pour obtenir rapidement des résultats concrets et des augmentations de revenus parce qu’on en est à un point où les gens ne peuvent parfois même plus s’acheter une bouteille de lait. Mais, pour y arriver, il n’y a pas d’autre solution que sortir de la zone euro". </div>
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<br /></div>
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Sur le chemin du retour, nous passons devant un kiosque à journaux qui expose une partie de la diversité de la presse de gauche. Reflet de la pluralité des points de vue et des stratégies que nous percevons de plus en plus à travers notre séjour. Nous sommes partagés sur l'analyse de Flora. Et aussi un peu déçus qu’elle ne nous ait pas davantage parlé de son secteur de travail. </div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLxVoJWxP2lQbjKl3eUApwv0z27Mu3t8cWjNX9HV_dx8WQSGKcQ9C8ixrxY5ISncdiCKGh1L8qm1tvWQJCKCIMwa8XK8e8JV9wNoYYMNOWIAo_5XUSJ-qXznLS_TFmD1YANpTfTN2OBlqD/s1600/DSCN7139.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLxVoJWxP2lQbjKl3eUApwv0z27Mu3t8cWjNX9HV_dx8WQSGKcQ9C8ixrxY5ISncdiCKGh1L8qm1tvWQJCKCIMwa8XK8e8JV9wNoYYMNOWIAo_5XUSJ-qXznLS_TFmD1YANpTfTN2OBlqD/s640/DSCN7139.JPG" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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Nous retrouvons les autres à l'auberge. Il nous reste un peu de temps avant la visite d'Antonis que nous avons rencontré jeudi et qui veut nous interviewer pour <a href="http://www.radiobubble.gr/" target="_blank">Radiobubble</a>: "Quelle image vous avez de la Grèce en Belgique? Et comment voyez-vous la montée du fascisme ici? Qu'est-ce qui vous a le plus marqué dans vos rencontres?" Maroussa, active dans le mouvement des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_Indign%C3%A9s" target="_blank">Indignés</a> nous informe qu'elle doit reporter notre rendez-vous de cet après-midi au lendemain. Tant mieux. Ca nous laisse le temps de souffler un peu. Nous en profitons pour recharger nos batteries, tant de nos caméras que de notre métabolisme. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A 19h, nous repartons vers <a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia</a>, à la rencontre Dimitra, militante d'<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a>. Au K*Vox, entre les affiches de mobilisation pour le concert antifasciste du lendemain, les peintures pro-CNT de la guerre d'Espagne et les drapeaux de solidarité avec les prisonniers basques, elle nous parle des attaques envers les femmes et de l’état des mouvement féministes en Grèce. Pas très réjouissant. Comme partout, les femmes sont parmi les premières victimes de l’austérité. Mais les mouvements de résistance restent en majorité très sexistes. C’est vrai que, dans les rues, à l’université, nous avons vu très peu d’affiches et de slogans féministes. Minorisées, les militantes féministes essaient de se regrouper au-delà de leur tendance politique. Elles réussissent ainsi des alliances sur lesquelles bloquent parfois leurs organisations respectives. Comme quoi... </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwlfCyMGFsG6O_ih4XkBttyHsHesKu1d3Zkp894Un61bNtrziDOBhrl3k6Rmg_5RRoL21FD8qNf8wK43lUnVMGkjBAhNTfWZ7EYHeR5alAHtVZll0lkkUMGecRVI_IWj6hjLlG5SBuB-Oo/s1600/DSCN7145.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwlfCyMGFsG6O_ih4XkBttyHsHesKu1d3Zkp894Un61bNtrziDOBhrl3k6Rmg_5RRoL21FD8qNf8wK43lUnVMGkjBAhNTfWZ7EYHeR5alAHtVZll0lkkUMGecRVI_IWj6hjLlG5SBuB-Oo/s1600/DSCN7145.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwlfCyMGFsG6O_ih4XkBttyHsHesKu1d3Zkp894Un61bNtrziDOBhrl3k6Rmg_5RRoL21FD8qNf8wK43lUnVMGkjBAhNTfWZ7EYHeR5alAHtVZll0lkkUMGecRVI_IWj6hjLlG5SBuB-Oo/s640/DSCN7145.JPG" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vers 21h, Marina nous rejoint avec Katerina et Panos. Ils veulent nous emmener au <a href="http://ergatikilesxi.wordpress.com/" target="_blank">Club Ouvrier</a>, une sorte de maison de quartier qu'ils animent avec d'autres à Neas Smirnis. C'est un peu loin. Et on commence à avoir faim. Le temps d'avaler une pita en vitesse de l'autre côté de la place, Marc, Katerina et moi rejoignons Ilias qui nous attend un peu plus loin avec une voiture. Les autres prennent un taxi. Sur la route, pendant que nous longeons les ruines de la porte d'Hadrien, Katerina nous parle Club Ouvrier: "C'est une structure que nous avons créée il y a deux ans, avec des étudiants, des chômeurs, des travailleurs. La seule condition pour être membre, c'est de ne pas être patron de quelqu'un. Ici, nous voulons développer une solidarité de classe, pour que nous parlions entre nous, pour que nous reprenions notre vie en main. Nous sommes en guerre de classe et nous avons besoin de nous unir contre l'oppression de l'Etat, les flics, les fachos. Nous devons nous organiser dans les quartiers. Au Club Ouvrier, on organise une aide scolaire pour les étudiants du secondaires, un soutien matériel aux grèves, comme celle des métallos des aciéries. Mais il y a aussi plusieurs ateliers, de théâtre, photo, peinture..." Motivant! Nous sommes pressés de voir ça.<br />
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3YJz3dOa53zQXCTnVQhxQLBRa5hmPhtB8ZJvrRW1n62A6wCtvLm61Xpr60YR_GsKPO6CGy7pJUgePIFe5vC1uPOOjG1LczS6hYT60Wmnbi-pfRdDbOLaL3AUDzVoMXbbtk610XQmIhC1D/s1600/DSCN7164.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3YJz3dOa53zQXCTnVQhxQLBRa5hmPhtB8ZJvrRW1n62A6wCtvLm61Xpr60YR_GsKPO6CGy7pJUgePIFe5vC1uPOOjG1LczS6hYT60Wmnbi-pfRdDbOLaL3AUDzVoMXbbtk610XQmIhC1D/s640/DSCN7164.JPG" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le quartier est visiblement assez "classe moyenne", avec de larges rues et des appartements proprets. Lorsque nous arrivons, l'AG mensuelle pour faire le point sur les activités est terminée. Et le concert acoustique qui la suit s'achève aussi. En attendant l'arrivée des taxis, d'autres informent Katerina que, dans la journée, en plein pendant les activités, quelqu'un est venu sceller les portes côté rue. "On n'a jamais eu de problèmes avec les néonazis ici. Et il n'y a pas de fachos qui militent en tant que tel dans le quartier. Mais il faut toujours se méfier. Et ça, ça ressemble à une menace". </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous nous installons dans une grande pièce et l'assemblée s'élargit. Katerina, Panos et Ilias qui nous ont accueillis sont tous les trois journalistes. Il y a aussi Andreas, mécanicien et syndicaliste, Tassos, au chômage, Dimitris, étudiant en médecine. Certains militent dans des organisations politiques, comme Katerina au <a href="http://www.narnet.gr/" target="_blank">NAR</a>, la principale composante d'<a href="http://www.antarsya.gr/" target="_blank">Antarsya</a>, Panos au <a href="http://www.sekonline.gr/" target="_blank">SEK</a>, la section grecque de l'<a href="http://internationalsocialists.org/wordpress/" target="_blank">International Socialist Tendency</a>, elle aussi dans Antarsya, ou Ilias à <a href="http://www.syn.gr/" target="_blank">Synaspismos</a>, la principale composante de <a href="http://www.syriza.gr/" target="_blank">Syriza</a>: "mais la gauche de Synaspismos, hein". Nous parlons de la situation dans le secteur des médias, dans celui de la santé, du mouvement étudiant. Mais le débat les plus animé concerne la façon de combattre <a href="http://alencontre.org/europe/grece/grece-des-origines-au-present.html" target="_blank">Aube Dorée</a> et les fachos. Au Club Ouvrier, tous n'ont pas le même point de vue: les attaquer sur leurs discours et dénoncer leurs méthodes pour détruire leur image, créer des réseaux de solidarité entre voisins dans les quartiers pour les empêcher d'occuper le terrain, les affronter physiquement dans des combats de rue... Pendant que nous discutons, Panos reçoit un message: Aube Dorée vient de saccager le magasin d’un étranger. En toute impunité. Comme d’habitude.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Discussion intense, complexe, interpelante, urgente... Mais nous arrivons à notre niveau de saturation d'infos (et d'anglais) pour la journée. Besoin de prendre l'air. Ilias nous ramène à Exarchia en voiture, avec une conduite disons "originale". Une camarade d'OKDE-Spartakos fête son anniversaire dans un squat à Exarchia. Nous y retrouvons les autres. Punk antifa grec, whisky et sale vin en cubi comme il se doit. Bel épilogue pour une journée de rencontres qui motivent bien pour combattre sur tous les fronts en même temps: anticapitaliste, féministe, antifasciste, internationaliste... Solidarité!</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Kwg4Ct2KyxLbIkcxUBMnBUfhrZXJaKmo0A3iXvNdRWOL-iKOn_dqrS95PP9ObyRO6c3eFVOdkgxOuJ9VH6hIAkDNhoNA8fsUBJWSTGVJE3YkfCjzKWcbFztb0O1IHk0kGjZjPVu6B_7b/s1600/DSCN7165.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Kwg4Ct2KyxLbIkcxUBMnBUfhrZXJaKmo0A3iXvNdRWOL-iKOn_dqrS95PP9ObyRO6c3eFVOdkgxOuJ9VH6hIAkDNhoNA8fsUBJWSTGVJE3YkfCjzKWcbFztb0O1IHk0kGjZjPVu6B_7b/s640/DSCN7165.JPG" width="640" /></a>Céline, 3 novembre 2012.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-13457691995364950772012-11-02T06:46:00.000-07:002012-11-21T01:04:57.586-08:00Vendredi 02 novembre - Soleil, pistaches... et gauche révolutionnaire - Céline<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjndGnh58Qpijp8AYUDvPr7_bThloOMHGTeCaPTL4h0TYEHWpq3VZx_3UgLaG6YxsHFegWQuxiWi_EDTOZpIJA7A2reaoOqCtdySeBqB2RKfnEIeEK8Qu82teSmT9-HNeoJWBBAlqIsU2N/s1600/DSCN7062.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjndGnh58Qpijp8AYUDvPr7_bThloOMHGTeCaPTL4h0TYEHWpq3VZx_3UgLaG6YxsHFegWQuxiWi_EDTOZpIJA7A2reaoOqCtdySeBqB2RKfnEIeEK8Qu82teSmT9-HNeoJWBBAlqIsU2N/s640/DSCN7062.JPG" width="640" /></a></div>
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">La journée commence comme
une vraie journée de vacances. Grasse matinée, soleil dehors… et un sympathique
mal au crâne des bières de la veille. Aujourd’hui, les trains et métros sont en
grève. Mais les bus roulent. Neal et Alexandra ont décidé de se promener dans
la ville. Avec les autres, nous allons visiter une île. <o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Nous traversons donc
Athènes en bus jusqu’au port du Pirée. Une bonne heure. Dans ce port énorme,
plusieurs bateaux annoncent un départ vers les îles. Un guichetier nous
interpelle pour qu’on choisisse sa compagnie: "Don’t panic, it’s
there!" En effet, il n’y a pas foule. Dans le bateau, nous
traversons vite fait le grand salon vieilli et faussement chic pour nous installer
au soleil sur le pont et profiter au mieux de la vue. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Une autre bonne heure
plus tard, nous accostons à Egina. En arrivant au port, l’île donne l’impression
d’être enfoncée dans le sol. Les vagues envahissent les quais. L’île a l’air
paisible. Ce n’est plus la saison touristique. Nous nous équipons d’un paquet
de pistaches locales que nous dégustons au pied des restes du temple d’Apollon,
au bruit des galets qui cliquettent sous les vagues. A la découverte d’Egina,
nous ne croisons que des maisons secondaires bien cossues. La crise ne semble pas
frapper tout le monde aussi fort. Nous débouchons sur une petite plage quand le
soleil se couche. Le vent est fort et les vagues sont belles. Un peu de calme
dans un chouette paysage, ça fait du bien.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg78KEGEd02fQlwQpOQHpdk0ASP-a7ZCIQPJnnl2LrvMEs5m0R8Ty3iHmz-kFkmJrO-P9CnIXS5-sN0EIojvEM6xV90hHrKGTgpZzU5DTDxzqP4ZmIC3nkqKfA5JBVh_SY_xlhxGBXf1QUR/s1600/DSCN7114.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg78KEGEd02fQlwQpOQHpdk0ASP-a7ZCIQPJnnl2LrvMEs5m0R8Ty3iHmz-kFkmJrO-P9CnIXS5-sN0EIojvEM6xV90hHrKGTgpZzU5DTDxzqP4ZmIC3nkqKfA5JBVh_SY_xlhxGBXf1QUR/s640/DSCN7114.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLJodlAC7HQiqMgxjmMUScMFFtsauqwLjFV48MWM1fw8rKl_hFaoXrfh6gcw2d_YSQ34wrGwXLJPCdpY0yVyyCM3eC_TX2d-AgeXTs-dkgoNiUL3Db_Kyz7ng15OBoRQkHVEwJOKkeDFD6/s1600/DSCN7124.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLJodlAC7HQiqMgxjmMUScMFFtsauqwLjFV48MWM1fw8rKl_hFaoXrfh6gcw2d_YSQ34wrGwXLJPCdpY0yVyyCM3eC_TX2d-AgeXTs-dkgoNiUL3Db_Kyz7ng15OBoRQkHVEwJOKkeDFD6/s640/DSCN7124.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Nous reprenons le
bateau de 18h et avons juste le temps de nous enfiler quelques feuilles de
vigne, une petite salade grecque et une Mythos. Après nos à-fonds de 50cl, nous
avons quelques craintes montant à bord de la navette rapide qui menace de nous secouer
pas mal jusqu’au Pirée. Mais à peine posés, on s’endort. Du port, nous prenons
un taxi pour rejoindre Alexandra, Neal et notre seul rendez-vous de la journée, Tassos et Andreas, deux camarades de l’<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a> qui parlent très bien
français, ce qui nous épargne ainsi les efforts de traduction depuis l’anglais.
Journée vacances, c’est journée vacances.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Place Monastiraki, le
temps de quelques photos de nuit avec l’Acropole en arrière-fond histoire de
rassurer certains de nos employeurs que nous étions bien là en purs touristes,
nous nous mettons à la recherche d’un resto. Evidemment, les alentours
ressemblent plutôt à la rue des Bouchers de Bruxelles. Nous choisissons
finalement un resto à l’entrée de l’avenue Athinas, dont les nappes en
plastique toutes simples et les assiettes bien copieuses nous attirent. Tassos et
Andreas nous rejoignent. Alors que trois musiciens mettent l’ambiance en live
aux rythmes traditionnels, nous discutons stratégie et gauche radicale. Où en
sont les syndicats? Et l’unité de la gauche? Comment combattre les
fascistes? Et organiser la solidarité internationale? Nous avions
largement de quoi discuter jusque 2h du matin…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaZPasHSOT-NOdwAZWCeOcwLcoDqMr_yd-Tm0uqq0mP1YeVNtYCdzMvCUPPwj1mmy38_n-rklMBiNXnSUqvDMCJXzzeyNhzqe9zThlKnSd5dwekSyDcsG3stCzr44qnbtPxK8P3uv6ukT1/s1600/IMG_1783.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaZPasHSOT-NOdwAZWCeOcwLcoDqMr_yd-Tm0uqq0mP1YeVNtYCdzMvCUPPwj1mmy38_n-rklMBiNXnSUqvDMCJXzzeyNhzqe9zThlKnSd5dwekSyDcsG3stCzr44qnbtPxK8P3uv6ukT1/s640/IMG_1783.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"><br /></span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-8570039650293967882012-11-02T03:48:00.000-07:002012-11-21T01:05:35.935-08:00Vendredi 2 novembre - Guéric<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhp7gNbaNgHYRYXMxJePU3rFKzCbieeSY5p3k8ysbX6c2rgQWUx6_y5FsMM_Vz7fsU9cWP0xW9Dq9r8RyEOqXjOO1MzCN-WT-jZBiQ6j1xSxUEO-7a_RBy2p8ckkMGhie_Ogx6TKcXJPzcH/s1600/IMG_1589.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhp7gNbaNgHYRYXMxJePU3rFKzCbieeSY5p3k8ysbX6c2rgQWUx6_y5FsMM_Vz7fsU9cWP0xW9Dq9r8RyEOqXjOO1MzCN-WT-jZBiQ6j1xSxUEO-7a_RBy2p8ckkMGhie_Ogx6TKcXJPzcH/s640/IMG_1589.JPG" width="640" /></a>Vendredi, journée plus relax. Le métro est en grève. Pas les autres transports publics, car ce sont des syndicats différents. J’en profite pour aller visiter l’agora antique et méditer sur la fin des civilisations et le caractère éphémère de toutes les organisations sociales. Marcher dans les ruines de la Grèce antique quand la civilisation européenne basée sur la démocratie et le contrat social est en train d’être détruite procure un sentiment étrange. Surtout au milieu de touristes innocents… Au pied de l’Acropole, le quartier touristique de Plaka semble vivre comme si de rien n’était. Il est tout-à-fait possible de visiter Athènes sans sortir des highlights touristiques et, à moins d’être doué d’un sens de l’observation particulièrement développé ou de faire preuve d’une grande curiosité, de ne se rendre compte en aucune manière de la situation actuelle de ce pays.</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La situation de la gauche politique en Grèce n’est ni glorieuse, ni enthousiasmante. Elle ne semble pas être capable de s’unir pour proposer une alternative crédible aux politiques européennes, ni et cela est tout aussi inquiétant, pour s’opposer au fascisme et au néo-nazisme. Le constat vaut même si on isole le facteur KKE et son sectarisme. Du côté des masses, l’heure semble être à la résignation. En fait, cela invalide le raisonnement souvent entendu en Belgique, selon lequel les Grecs se battent parce qu’ils prennent des coups très violents et qu’on serait résignés à attendre la même chose chez nous pour nous battre. Non ! Quand la résignation et la désunion sont installées, on n’est plus capable de se battre. Il faut donc porter le message de Panagiotis : « La meilleur manière d’aider et de soutenir le peuple grec, c’est de refuser la régression sociale dans les autres pays ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Guéric Bosmans, 3/11/12</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-14470118312483038322012-11-02T03:28:00.000-07:002012-11-21T01:06:37.346-08:00Vendredi 2 novembre - Gilles on facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeRGkiG8m6vDHpqQj-LQVWw-Vitw1EqfqW9zMPEyJZb6qdpfP82JKttGkRRdGixMZjipjCYY6K6m8QEO2oxpAebjGYxxZMAXbnnLY-93OJpv_8Qy-ng-G1Tb2Uj3T3gyv0xHvRJtFmiXTH/s1600/IMG_1637.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeRGkiG8m6vDHpqQj-LQVWw-Vitw1EqfqW9zMPEyJZb6qdpfP82JKttGkRRdGixMZjipjCYY6K6m8QEO2oxpAebjGYxxZMAXbnnLY-93OJpv_8Qy-ng-G1Tb2Uj3T3gyv0xHvRJtFmiXTH/s640/IMG_1637.JPG" width="640" /></a>Not so much to tell. We had planned to rest for at least a day, wh<span style="font-family: Arial, sans-serif;">ich</span> we did. Neal and Alex stayed to visit the historical part of Athens, while Guéric, Céline, Marc and myself decided to go to Aegina, the closest island from Athens. The thing is that everyday something happens here, so there was a strike of the railworkers, metro, tram, trains...</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<a name='more'></a></div>
<div style="text-align: justify;">
We took a bus to Piraeus, passing through several Athens neighborhoods. We saw the big headquarters of the stalinist KKE – quite impressive, compared to the small office of New Democracy. Arriving at Piraeus, we could feel the presence and see the traces, slogans and logos of the nazis on the walls. "Welcome"...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
We took a long boat trip to Aegina (1h30'), a big and empty boat...We arrived on Aegina and decided to taste their famous pistachios, but the price was around 5 euros for 400g. I don't know if Greek people can still buy their own pistachios at that price. The island was lovely and quiet, we walked there for 2 hours seeing almost no one except a lonely little dog who followed us, disappointed that we had no food.</div>
</div>
<div>
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<br /></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9hzJRa4jRFudMW-xwWdLOtKNCmeV5mccyWsNKdiQi27DjdXJ1I3cMWSKJ-yn2OzazdS6yKKfqqcdXeGP-gAwH2LDksfQiESXuVhyphenhyphenAIctWv9zcMH36wOca6WpBHThQBHdKmH1_aUCi0QWY/s1600/IMG_1684.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9hzJRa4jRFudMW-xwWdLOtKNCmeV5mccyWsNKdiQi27DjdXJ1I3cMWSKJ-yn2OzazdS6yKKfqqcdXeGP-gAwH2LDksfQiESXuVhyphenhyphenAIctWv9zcMH36wOca6WpBHThQBHdKmH1_aUCi0QWY/s640/IMG_1684.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGH6SKmPAnFKAkMxikWGP9jtFee-yNKCB6-Xb_gMzwx-hNE0RrXNcegtagcYcOwR57R2DAx4q5lm_68fOzhbFJrd7_5UJG5ALtP8zTUM52UiDqVUdlkWenG3QEicXkXfA1gxBXLgyPLTv9/s1600/IMG_1755.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGH6SKmPAnFKAkMxikWGP9jtFee-yNKCB6-Xb_gMzwx-hNE0RrXNcegtagcYcOwR57R2DAx4q5lm_68fOzhbFJrd7_5UJG5ALtP8zTUM52UiDqVUdlkWenG3QEicXkXfA1gxBXLgyPLTv9/s640/IMG_1755.JPG" width="640" /></a></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
With sunset approaching, we left in a fast boat to join Neal and Alex, and also Tassos Anastassiadis, journalist and trade unionist and his friend Andreas, a teacher, both members of <a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a>, in a famous restaurant in the touristic area. It's the only place where you can have the illusion for a moment that nothing happens in Athens. We managed to talk about everything, including the Belgian situation and the problems of the left in general in Greece, with traditional live music on the background.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggY4WPz4HzIg41BvejjOza9bO5YjpVolQ8xHJCdsmXNfUz_qhYAD6nJTVQ6jrxZIOC5h7PEadD7OmqEqJ5XmY6Dfck-Cci_MlmmdgivU_WYzpxDHw0bQ5V9kLaucugodSeof_mGLSLX1Gp/s1600/DSCN7135.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggY4WPz4HzIg41BvejjOza9bO5YjpVolQ8xHJCdsmXNfUz_qhYAD6nJTVQ6jrxZIOC5h7PEadD7OmqEqJ5XmY6Dfck-Cci_MlmmdgivU_WYzpxDHw0bQ5V9kLaucugodSeof_mGLSLX1Gp/s640/DSCN7135.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Turning back to the hostel @2am, we checked our plans for Saturday: a meeting with trade unionist Flora Papadede (public service of electricity, also in <a href="http://www.catastroika.com/" target="_blank">Catastroika</a>), then Maroussa Diacoyannis, indignant citizen who just decided to go back to Greece, unlike many young Greeks with qualifications. Then the comrades Antonis and Tassos from <a href="http://www.radiobubble.gr/" target="_blank">Radiobubble</a> will do a short interview with us. Next we'll see our feminist comrade from OKDE, Dimitra. After that we'll meet a couple more comrades: Katerina, journalist, trade unionist and specialist of healthcare and education, and her boyfriend who's involved in the antifascist movement. And then we'll drown all this in Tsippouro/raki/Mythos (greek lager beer) in a party in <a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia</a> with the comrades of OKDE!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Good transition to say : "I got to go now, see you later !" ;-)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-91412582696319841192012-11-01T13:10:00.000-07:002012-11-11T11:35:41.555-08:00Essayez d'effacer la mémoire... - Marc<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqmJwJUkcyXSSSnoaaQPP8R6PPBupVYh8PbPcc01M3zjOfUEJWsSwRFWk8YztZ8sVki9s6zJ5nvLugTT7S9Ft9t-UbiyTY-M6UlKdDWr9iz_1cMTDdkyKgyqQ5_mqcTkh9h7wGiBy71T9y/s1600/IMG_1624.JPG" imageanchor="1"></a></div>
<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqmJwJUkcyXSSSnoaaQPP8R6PPBupVYh8PbPcc01M3zjOfUEJWsSwRFWk8YztZ8sVki9s6zJ5nvLugTT7S9Ft9t-UbiyTY-M6UlKdDWr9iz_1cMTDdkyKgyqQ5_mqcTkh9h7wGiBy71T9y/s1600/IMG_1624.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqmJwJUkcyXSSSnoaaQPP8R6PPBupVYh8PbPcc01M3zjOfUEJWsSwRFWk8YztZ8sVki9s6zJ5nvLugTT7S9Ft9t-UbiyTY-M6UlKdDWr9iz_1cMTDdkyKgyqQ5_mqcTkh9h7wGiBy71T9y/s640/IMG_1624.JPG" width="426" /></a><br />
<br />
C'est l’état actuel de l'arbre au pied duquel <a href="http://www.okeanews.fr/un-retraite-se-suicide-sur-la-place-syntagma/" target="_blank">Dimitris Christoulas</a> s'est suicidé en avril dernier. Après la célébration de sa victoire électorale, la droite a essayé d'effacer toutes les traces de souvenirs, témoignages et fleurs que la population laissaient sur place. Ils n'ont pas réussi, Dimitris reste bien présent dans l'esprit du peuple grec.</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-48939086873038199592012-11-01T04:38:00.000-07:002012-11-21T01:08:02.310-08:00Jeudi 1er novembre - Ce n'est pas une crise, c'est une guerre! - Céline<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5JeUUTi2xLBccVYlLV9RGCvlZpUnCB9K_alDl3PtxSkSKWttMfghAS19EDBsJhCQj_JthBuU3WARH81eYC96fn39EjfZr0xutggFEAN1CD3hFLpXr1Mlaxusovz_tKTrUjjjQI_IhNymD/s1600/IMG_1568.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="425" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5JeUUTi2xLBccVYlLV9RGCvlZpUnCB9K_alDl3PtxSkSKWttMfghAS19EDBsJhCQj_JthBuU3WARH81eYC96fn39EjfZr0xutggFEAN1CD3hFLpXr1Mlaxusovz_tKTrUjjjQI_IhNymD/s640/IMG_1568.JPG" width="640" /></a>C'est sur la place Syntagma que nous devons retrouver Panagiotis, blogueur de <a href="http://greekcrisisnow.blogspot.be/" target="_blank">greek crisis</a>. Nous sommes tous impatients de rencontrer cet ethnologue du terrain qui brosse avec tellement de justesse un portrait de la vie quotidienne du peuple grec. En se dirigeant vers un café plus au calme, nous passons devant l'arbre où <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Dimitris_Christoulas" target="_blank">Dimitris Christoulas</a> a choisi de se suicider en avril dernier, sans autre alternative que le désespoir. Un arbre presque banal, si ce n'est des traces de tags et deux marques rouges. Jusqu'aux dernières élections, les citoyens venaient déposer là tous les jours des fleurs, des messages, des affiches. Puis les autorités ont décidé de tout effacer, essayant de balayer sous le tapis le souvenir des victimes du système. Comme si elles n'existaient pas. Comme si elles n'avaient jamais existé. Comme si elles ne nous ressemblaient pas. Comme un crachat de plus en pleine figure. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<a name='more'></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans un café un peu bruyant quand même, nous discutons pendant trois heures. La première question qui nous taraude: nous entendons souvent de ce côté-ci de l'Europe: "En Grèce, s'ils se révoltent, c'est parce qu'ils sont tellement dans la merde qu'ils n'ont plus rien à perdre. Ici, en Belgique, on n'est pas encore assez attaqués pour se décider à se bouger vraiment". Panagiotis nous explique que l'automaticité de la lutte n'existe pas: "Depuis deux ans, chaque bulletin d'info est comme un peloton d'exécution. Tous les jours, nous nous demandons comment survivre. Quand la misère est là, quand on n'a plus sécurité sociale, plus de liens sociaux, on est face à la mort, on devient vulnérable, décomposé, on ne peut plus lutter. Ce n’est pas une crise, c’est une guerre! Ils veulent faire de la Grèce une zone franche en Europe. C’est le monde du travail qui est en ligne de mire. La meilleure solidarité que vous puissiez développer, c'est de vous battre chez vous contre le même ennemi". La faim commence à se faire sentir et Panagiotis nous quitte en nous conseillant un petit restaurant dans le marché aux poissons. Moussaka, poivrons farcis et poisson grillé. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVW4l9wwRkZTbvBA7wtN_dYMV5vqtosu4THJ1A8Hl5_pzejq93s-uacZs12lA_foHUoKc1LXbQ-pRzkCQg7z-BaKMop5Na7iyMHrtiiuCu7-2X3Ifig_jquxiT702wFwcMPDBFnt6KeW5e/s1600/DSCN7042.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVW4l9wwRkZTbvBA7wtN_dYMV5vqtosu4THJ1A8Hl5_pzejq93s-uacZs12lA_foHUoKc1LXbQ-pRzkCQg7z-BaKMop5Na7iyMHrtiiuCu7-2X3Ifig_jquxiT702wFwcMPDBFnt6KeW5e/s640/DSCN7042.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="text-align: justify;">Parés pour le rendez-vous suivant avec Antonis et Tassos, militants autonomes et média-activistes de <a href="http://www.radiobubble.gr/" target="_blank">Radiobubble</a>. Ils nous attendent avec Marina, la copine grecque de Belgique qui nous a bien aidé dans ce voyage en nous communiquant plusieurs contacts. Sur le chemin, nous croisons des flics en tenue anti-émeute qui sirotent leur café glacé. Plus tard, on nous expliquera que c'est normal; nous ne sommes pas loin de l'université... </span><br />
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<span style="text-align: justify;">Attablés à la terrasse d'un café, Antonis et Tassos nous parlent de la nécessité d'organiser les citoyens, au-delà de la gauche et de la droite. Un peu comme ce qui s'est passé sur la place Syntagma, où la rencontre s'est créée et où sont nées plusieurs initiatives qui persistent jusque maintenant mais qui ont suscité aussi beaucoup d'espoirs déçus, les personnes mobilisées sur place attendant surtout qu'on les aide. Sur la montée des néonazis, ils soutiennent une théorie qui nous laisse un peu perplexe: "Aube dorée pourrait arriver au pouvoir, mais, dans ce cas, à l'image de Laos, elle n'y resterait pas longtemps parce que les partis traditionnels n'en auraient plus besoin. Notre rôle est d'affronter les fachos dans des combats de rue, pour montrer au gouvernement qu'on n'a pas peur d'eux et qu'il est inutile d'utiliser les fachos contre nous."</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDk0EwjdmBsPyHvauvaeFVSFIqxEPpffv55nA_xwJB8pyrrdxgtl-MKqenP51eNV2ski6iNl5vzyhiAtpThT-2-OSHJez-h_1Fs5Gpk36AVQUFzKuINtPNH3Z7Cs_xlhWQSptaDP67SpkO/s1600/DSCN7044.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDk0EwjdmBsPyHvauvaeFVSFIqxEPpffv55nA_xwJB8pyrrdxgtl-MKqenP51eNV2ski6iNl5vzyhiAtpThT-2-OSHJez-h_1Fs5Gpk36AVQUFzKuINtPNH3Z7Cs_xlhWQSptaDP67SpkO/s640/DSCN7044.JPG" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le soir est tombé et nous rejoignons à <a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia</a> notre camarade de l'<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a>, Kleanthis, étudiant à la polytechnique. Il nous emmène à la fac où se tient le meeting mensuel des étudiants organisés dans des groupes politiques. Sur place, nous retrouvons Thanassis, Nicolas, Iro et quelques 300 étudiants rassemblés pour toute la nuit – "ça durera au moins jusqu'à 3 heures du matin" nous confie Kleanthis. A l'intérieur, ça ressemble plus à un squat qu'à une unif. Les salles de cours sont décorées de tags et d'affiches politiques. Tout au fond, dans l'auditoire, l'assemblée a commencé depuis deux heures. Salle comble. Sans micro, tant pis pour les quelques filles qui prennent la parole mais qui n'ont pas la voix qui porte. Avec de longues interventions en général, soutenues par des "shhuuutttt" des partisans de l'orateur pendant qu'une partie des étudiants sagement assis à leur pupitre discutent tranquillement entre eux. Thanassis introduit Alex et Neal qui expriment au nom de notre petite délégation belge un message de solidarité internationale. Même combat, expériences à partager. Et sentiment grisant d'une connivence forte, au-delà des frontières. C'est dans de tels moments qu'on se réjouit de faire partie d'une <a href="http://orta.dynalias.org/inprecor/home" target="_blank">organisation internationale</a>, de pouvoir rencontrer nos camarades dans d'autres pays, pour soutenir leurs luttes et retrouver de l'énergie pour les nôtres. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidbsDtTGGEljxpWih42TwBhe0VQ2lqme2Ox3fCpBh9KoxAS356sztJ-BupTqqkp45-Y0TOZGX2_nrCpPEt1r80PVcA1FIS8KPQhMfJub5IJ-NUinNpUC1PibA3NCfDeidECDDMWVmKBCtw/s1600/IMG_1557.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidbsDtTGGEljxpWih42TwBhe0VQ2lqme2Ox3fCpBh9KoxAS356sztJ-BupTqqkp45-Y0TOZGX2_nrCpPEt1r80PVcA1FIS8KPQhMfJub5IJ-NUinNpUC1PibA3NCfDeidECDDMWVmKBCtw/s640/IMG_1557.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vers une heure, nous rentrons à l'auberge où nous comptions établir notre QG de rédaction. Crevés mais super enthousiastes. Nous discutons de la mise à jour du blog et nous rendons compte qu'internet ne fonctionne plus... ça risque d'être plus compliqué que prévu. Mais, demain, on se prend une pause.</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-66189940726236541092012-11-01T04:14:00.000-07:002012-11-21T00:53:04.571-08:00Message de solidarité à l'assemblée des étudiants de la Politechnio - Alexandra & Neal<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGJNuCOi-Ynyq1xkFyVRUjMJzTrWOLA0G3rEr4kIpapTmKLDY7k0kv-AGz_Uz9GTSS4hdDe5KIqYlMleZeur1taNiLTag3fWJm3nWi9r4i44wW5yPf4CFCHK4SAbmeY15IF-Vu02ycFeAT/s1600/DSCN7048.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGJNuCOi-Ynyq1xkFyVRUjMJzTrWOLA0G3rEr4kIpapTmKLDY7k0kv-AGz_Uz9GTSS4hdDe5KIqYlMleZeur1taNiLTag3fWJm3nWi9r4i44wW5yPf4CFCHK4SAbmeY15IF-Vu02ycFeAT/s640/DSCN7048.JPG" width="480" /></a>We're students and political militants from Belgium and we're here in Greece for one week to learn from, support and participate in the resistance against the crisis of capitalism.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
This crisis is also getting clearer in Belgium. It's the crisis of the neo-liberal answers to the crisis of the '70. In Belgium it led to the crash of big banks, which were saved with public money, which in turn increased the public debt.<br />
<br />
The government chose to make the people pay for the crisis. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
They started to apply austerity measures, beginning with the freezing of wages and attacks on pensions and the unemployed. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Because the government didn't even want to talk with the labor unions, they declared a 24-hour general strike in January of this year. But once the dialogue with the government was re-established, the union leaders didn't want to go further in the struggle. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
The student movement in Belgium is not yet as big as it is here in Greece. You can tell just by looking at the graffiti/political slogans on the walls of the university buildings – even in the classrooms! But we do try to organise struggles to preserve public education. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
We are fighting to preserve public student housing against privatisation.</div>
<div style="text-align: justify;">
We are struggling to keep public transport as cheap as possible. </div>
<div style="text-align: justify;">
We are fighting against the raising of tuition fees for foreign students. </div>
<div style="text-align: justify;">
We also supported the occupation of university buildings by 'illegal' inmigrants.</div>
<div style="text-align: justify;">
They started a hunger strike in order to obtain legal documents.</div>
<div style="text-align: justify;">
To stop the violations of International Rights of Israel against the Palestinian population, we push for a boycott of the scientific exchange programs of our university with Israeli universities. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Of course, while leading these and other struggles, we're being confronted with repression by the State. Not only with police violence, but as of this year, fines too. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nevertheless, this will not stop us. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
The 14th of November 2012, there will be strikes and actions. </div>
<div style="text-align: justify;">
We want to encourage all of you to continue the fight and we will do the same in Belgium. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
In the end, we know that there is only one choice: socialism or barbarism. </div>
<div style="text-align: justify;">
We've made our choice - now you do the same.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
One solution: Revolution!</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpVCKIxVMVeRInS5-U1bPZM6i3LCBYkdxLjsk_JYtrcOffwGHVikRZKwpzKlkxxePsREvLBg4pPJaIXrxjBjW1DGT4mzd3dmrrJdv_4NUWrci4wZtZr9ZPQ7GK9FiIP4E1VRwkFYwELXts/s1600/DSCN7046.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpVCKIxVMVeRInS5-U1bPZM6i3LCBYkdxLjsk_JYtrcOffwGHVikRZKwpzKlkxxePsREvLBg4pPJaIXrxjBjW1DGT4mzd3dmrrJdv_4NUWrci4wZtZr9ZPQ7GK9FiIP4E1VRwkFYwELXts/s640/DSCN7046.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alexandra & Neal, 01/11/12</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-57617441335821553792012-11-01T03:27:00.000-07:002012-11-18T03:42:06.649-08:00Jeudi 1er novembre - Gilles on facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwGhYwH2m5zlQEDG4qdDNjy6H4fRHT2VBPNkpSfWrU0nm9LLFz-ZnjJbK2LFHGq0BKyXohx3Os8g9rv7R9_Hc1Qj8GEtGPOkAhdpXhsBRUT6LDOOHcysxDNOV_ec2-9A2T8xm6-FlsZ1eY/s1600/IMG_1547.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwGhYwH2m5zlQEDG4qdDNjy6H4fRHT2VBPNkpSfWrU0nm9LLFz-ZnjJbK2LFHGq0BKyXohx3Os8g9rv7R9_Hc1Qj8GEtGPOkAhdpXhsBRUT6LDOOHcysxDNOV_ec2-9A2T8xm6-FlsZ1eY/s640/IMG_1547.JPG" width="640" /></a>We have problems with the internet at the youth hostel – I guess I can't blame the Troika for this! ;-) The blog will be updated very soon, don't worry. Anyway, today was again a very busy day. We had a very long discussion with Panagiotis Grigoriou (3 hours), who showed us the tree on Syntagma where Dimitri Christoulas shot himself in the head in April. New Democracy removed all traces of solidarity from the people, and the obedient media doesn't mention the huge number of suicides anymore.</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
One important message he gave us is that "when society is violently destroyed like this, when defeats in social struggles are followed by defeats in the elections, it is NOT easy AT ALL to keep on fighting, and to keep hope alive." So one lesson we can learn from Greece is that waiting until people have suffered enough and hoping that Le Grand Soir will come on its own is completely stupid, irrelevant and naïve. We have to fight right now in Beligum, not wait until people can't even afford to have a cup of coffee in a bar. Even sociability, essential for the resistance, is now in danger in Greece.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Then we went to <a href="http://www.radiobubble.gr/" target="_blank">Radiobubble</a>, passing on our way in front of a bus full of policeman with machine guns, to see the "without label-autonomous" comrades. We were quite surprised by some of their statements, like for example: "When fascism grows, antifascism naturally grows too. It's action and reaction!" And "Golden Dawn could be in the government, it's not a problem: they'll eventually disappear, just like the Laos before them." And also<span style="color: magenta;"> </span>"There is no left and no right: only the people on one side, and the corporations on the other. No matter your political opinion if you suffer from the crisis."</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
But they also reminded us that the bulldozer of austerity will also destroy the environment, like in <a href="http://www.okeanews.fr/tag/skouries/" target="_blank">Skouries</a>, where activists are again under trial following violent repression from the state.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
The most impressive for me was when we arrived @ the <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Athens_Polytechnic_uprising" target="_blank">Athens Polytechnic</a>. The walls were full of leftists slogans – on the outside of buildings, on the inside, and even in the classrooms!!!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
And then, in a very hot auditorium, we attended to the monthly meeting of the student's union, composed mostly of leftists from <a href="http://www.antarsya.org/" target="_blank">Antarsya</a>. There were more than 200 students in there, and amongst them our comrades from <a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a> :-) !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbkjJf-xdhAAG-kkORXuPF9Zh4U3R6yItDAK2r4UFL7NeYs0k2DCeCU65YRQ6xCkNvtZlhrp_plpG2_RZMHCWOIMyLQ99ExztbelpYFUOE_0_vOVNSIUBlzbZC2FM_-QAo5qkFhwAAsBOj/s1600/IMG_1543.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbkjJf-xdhAAG-kkORXuPF9Zh4U3R6yItDAK2r4UFL7NeYs0k2DCeCU65YRQ6xCkNvtZlhrp_plpG2_RZMHCWOIMyLQ99ExztbelpYFUOE_0_vOVNSIUBlzbZC2FM_-QAo5qkFhwAAsBOj/s640/IMG_1543.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Although it had begun at 8 pm, it was supposed to last until 3 or 4 am!! By that time, there will only be about 30 people left to make decisions. I guess the Greek comrades still have to fight to put time limits on the speakers: it's a practical but also a democratic question.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A funny thing: we discovered that among the 30 or so leftists currents in Greece, there's something I never heard of before: the "<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Althusser" target="_blank">Althusserians</a>". I still don't get exactly what it is, but maybe we'll have more information later.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
After the brave and applauded intervention of Alexandra and Neal in the name of our delegation, we decided to leave – it was close to 1am.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigyVZ01yEmZNKRfDy_OFho9XlFRRFxYurYcBTtWTC0nKzr-3dtf9sC76-BIPd_54FDYwkT-leSTYsUxOS-25qm7Wcyqh1K8hXPYGwnA2gzC8xew7ALD387mkC509iy9I6u32jfaexQCWeg/s1600/IMG_1559.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigyVZ01yEmZNKRfDy_OFho9XlFRRFxYurYcBTtWTC0nKzr-3dtf9sC76-BIPd_54FDYwkT-leSTYsUxOS-25qm7Wcyqh1K8hXPYGwnA2gzC8xew7ALD387mkC509iy9I6u32jfaexQCWeg/s640/IMG_1559.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-20381921533464626462012-11-01T01:59:00.000-07:002012-11-18T03:44:00.973-08:00Jeudi 1 novembre 2012 - Guéric<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoD-hQvTItMs2q7-OIpd6YGXfIKwKOqS1S6yLD_GetOORoonZ1d1ykEot4J4TVnsytuOw0hJ_n88sSNxEenjBREUYkcffAH-21Gd905HBXvJVOEVGN8WG45COS4LJMDMLyXeY5zD9_90KH/s1600/DSCN7032.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoD-hQvTItMs2q7-OIpd6YGXfIKwKOqS1S6yLD_GetOORoonZ1d1ykEot4J4TVnsytuOw0hJ_n88sSNxEenjBREUYkcffAH-21Gd905HBXvJVOEVGN8WG45COS4LJMDMLyXeY5zD9_90KH/s640/DSCN7032.JPG" width="640" /></a></div>
Jeudi matin, rencontre avec Panagiotis Grigorios,
historien-anthropologue qui tient le blog en français <a href="http://greekcrisisnow.blogspot.be/" target="_blank">greek crisis</a>. Analyse passionnante et fine de l’évolution de la société
grecque. L’histoire effrayante de la destruction méthodique d’un système
social, au profit d’une oligarchie nationale et d’intérêts étrangers.
Destruction de la démocratie et de l’état de droit, également. Constat
d’impuissance par rapport à la réaction de la population, victime de la
résignation.</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
<o:p></o:p>
<br />
<div style="text-align: justify;">
En marchant dans
Athènes, je constate un élément frappant, même si peut-être
anecdotique: je n’ai vu, en bientôt trois jours, qu’une (1) seule femme
enceinte. Cela me paraît peu pour une ville de près d’1 million d’habitants.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Ma dernière visite à
Athènes remontant à plus de 10 ans, je n’ai pas de rée<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=492001017648474443" name="_GoBack"></a>l
point de comparaison pour en juger l’évolution. Mais la pauvreté est évidente.
Dans les quartiers populaires, de nombreux magasins sont fermés ou, lorsqu’ils
sont ouverts, présentent des rayons à moitié vides. De nombreux chantiers
semblent être laissés à l’abandon. Mais dans le centre touristique et
commercial, on voit une bourgeoisie grecque qui ne semble pas souffrir et
continue à consommer. Le tourisme continue de fonctionner, avec de nombreux
touristes français, même si on est hors-saison.<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
La police est
omniprésente. Son organisation a l’air complexe, vu le nombre d’uniformes
différents. Tous nos interlocuteurs témoignent de la disparition de l’état de
droit et de leurs craintes de voir la mise en place d’un état totalitaire. Le
nationalisme hellène est également vivace. Quelques voitures, notamment des
taxis, arborent de petits drapeaux grecs.<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_-3i0Fb8SiitSmDaAr6rSG-pO9ibmgAa7zx8uG1iqZDHn3cYDLC9vgiBQpNmxdHuBK1zGa-nDPGazb-YpcW33D8esRP5cEjvFYTsqUGFOZz9W_36PvRn6Dh4j5sMQOHfOQ6_whpGSvQPZ/s1600/IMG_1628.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_-3i0Fb8SiitSmDaAr6rSG-pO9ibmgAa7zx8uG1iqZDHn3cYDLC9vgiBQpNmxdHuBK1zGa-nDPGazb-YpcW33D8esRP5cEjvFYTsqUGFOZz9W_36PvRn6Dh4j5sMQOHfOQ6_whpGSvQPZ/s640/IMG_1628.JPG" width="640" /></a>En soirée, nous nous
rendons à un meeting étudiant à l’<a href="http://www.info-grece.com/encyclopedie/revolte-polytechnique,73M2O1.html" target="_blank">Ecole Polytechnique</a>. Si j’ai bien saisi, à
l’appel de différentes organisations anticapitalistes. Impressionnant! Le
lieu, tout d’abord. La fac d’archi, dont les murs sont remplis de tags
politiques. Un petit côté Sorbonne en mai 68. Le monde, ensuite. Plusieurs
centaines de personnes. La durée, enfin. Début du meeting à 20h, nous partons
vers minuit et la fin était prévue vers 3h-4h.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjugd4dAg3nJ2sx0ukR7fbXxY8LL3oubP_jJmqjXpNSRsbj7JA-ePjl-6o_HB89o4i3lMVLF64iK5zoCEMHFQ_lsvkeIjo7Iod48Se1scA8yMiDZ3i26jcKjFlZMyppUpF7BsLFwOaYmPzW/s1600/IMG_1564.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjugd4dAg3nJ2sx0ukR7fbXxY8LL3oubP_jJmqjXpNSRsbj7JA-ePjl-6o_HB89o4i3lMVLF64iK5zoCEMHFQ_lsvkeIjo7Iod48Se1scA8yMiDZ3i26jcKjFlZMyppUpF7BsLFwOaYmPzW/s640/IMG_1564.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<b>Guéric Bosmans, Athènes, 03.11.2012</b></div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-10611823764824720002012-10-31T13:26:00.000-07:002012-11-18T03:44:48.477-08:00Mercredi 31 octobre - Guéric<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTFn2udh6MLetqSHdpR3vi1zFLQuxZFemIT_qXRqdGkuFhyOIbxUnvbdCd1H48fAhZvql_J38P8xMlYYGvsYy0rSrg93mgzwUEISiW9tUBdcWdUyrEy3k2CtpwLqZ5YkgXC6q0h6xA2lKC/s1600/IMG_1816.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTFn2udh6MLetqSHdpR3vi1zFLQuxZFemIT_qXRqdGkuFhyOIbxUnvbdCd1H48fAhZvql_J38P8xMlYYGvsYy0rSrg93mgzwUEISiW9tUBdcWdUyrEy3k2CtpwLqZ5YkgXC6q0h6xA2lKC/s640/IMG_1816.JPG" width="640" /></a></div>
Départ pour Athènes hier à l'aube. Je décolle de l'aéroport
de Zaventem à 8h50, direction Genève. Une petite heure de transit à Cornavin,
le temps de lire quelques journaux suisses pour apprendre entre autres qu'UBS va devoir licencier du personnel à
l'étranger et que la municipalité de Lausanne prend des mesures ultra
répressives et réactionnaires pour tenter d'y réguler la vie nocturne...</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Embarquement dans le vol Swiss à destination d'Athènes.
Dans la file, de nombreux passagers seuls et avec un passeport grec. Qui sont-ils? De riches
Grecs qui ont planqué leur fortune en Suisse et qui reviennent d'un rendez-vous
avec leur banquier? Des Grecs venu rendre visite à leur famille ou amis
expatriés ou de la diaspora? Des technocrates qui contribuent à mise à mort de
leur pays? Des touristes de retour de Suisse? Sensation étrange. Dans l'avion,
les passagers francophones assis juste devant moi discutent immobilier.
Parlent-ils de leurs affaires en France ou en Suisse? Ou viennent-ils piller la
Grèce? Sensation étrange, toujours.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Je passe la majeure partie du vol à réviser l'histoire
contemporaine de la Grèce, ses
dictatures passées et ses résistances exemplaires. L'atterrissage se
fait sous le soleil et c'est une véritable vue de carte postale qui s'offre à
mes yeux. Le contraste n'en sera probablement que plus fort une fois en ville.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Après avoir récupéré rapidement mes bagages, je rejoins
l'auberge de jeunesse. Dès la sortie du metro, ma première vision est un
cortège de voitures de police encadrant un fourgon. Les flics sont bien
présents également sur la place Karaiskaki. Et ceci n'est qu'un avant-goût de
ce qui m'attendra un peu plus tard... Je rejoins Gilles, Céline, Marc, Neal et
Alexandra au coin d'Ipirou et de la Rue du 30 Septembre. Alors qu'on discute du
programme, nous voyons arriver un groupe de 4-5 migrants (pour parler
clairement, des africains) encadrés par des flics en uniforme, mais également
en civil. Ils sont alignés contre un mur pour contrôle d'identité. Quelques
instants plus tard arrivent un fourgon et ils sont tous embarqués. Nous ne
bougeons pas et tentons de passer pour des touristes lambda étudiant le plan de
la ville. J'essaie de prendre discrètement une photo avec mon téléphone mais un
flic semble le remarquer et je ne prends pas plus de risques. Toute tentative
d'intervention ou de résistance de notre part serait vouée à l'échec. Tout ce
que nous pouvons faire est rester sur place, montrer que nous voyons ce qui se
passe, témoigner et alerter. Ce que nous
avons vu s'apparente clairement à une rafle. En plein jour et en pleine rue. De
nombreux témoignages illustrent l'augmentation du racisme, les arrestations arbitraires
et les violences à l'égard des migrants. J'avais beau y être préparé, y
assister dés mes premières heures à Athènes est choquant. Et nous avons tous
cette frustration d'assister à un évènement
grave sans pouvoir intervenir. Seulement témoigner.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Nous nous rendons ensuite vers le quartier d'<a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia</a> pour
y rencontrer Mihalis, militant antirasciste et actif dans les associations de
défense des migrants. On est dans un quartier jeune et alternatif, peuplé de
punks et de bobos, où se côtoient misère sociale et bars branchés. Longue et
passionnante discussion. Inquiétante également, car elle confirme la sensation
de montée des idées xénophobes et de la tolérance aux idées politiques d'extrême-droite.
Le parti néo-nazi Aube dorée, longtemps confiné à l'état de groupuscule mais
maintenant présent au Parlement, mène des "opérations balai" et se charge de "sécuriser"
certains quartiers, en y interdisant l'accès aux étrangers. </div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTzjDoABPhd3AvG2fA16nG3gWx6YXhxxob1BazooF0F2LUJoDZQehXsBLNIHqfQ4scjaEg1Aujp1dxs0VCKo9FJf8-2auK6nFR7VugJLKxnH7gqFofA-Jf5EvR7K_bS40ikD36Jg86ITTG/s1600/DSCN7021.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTzjDoABPhd3AvG2fA16nG3gWx6YXhxxob1BazooF0F2LUJoDZQehXsBLNIHqfQ4scjaEg1Aujp1dxs0VCKo9FJf8-2auK6nFR7VugJLKxnH7gqFofA-Jf5EvR7K_bS40ikD36Jg86ITTG/s640/DSCN7021.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Aube dorée, qui assume clairement ses références nazis
(usage du meandros, symbole proche de la croix gammée, salut hitlérien...) semble continuer à bénéficier
d'une certaine tolérance de la part de l'appareil d'état et de la bourgeoisie
grecque. Le vote pour Aube dorée n'est pas considéré comme honteux, ses
électeurs ne ressentent pas de culpabilité de donner leur voix à un tel parti. On
serait plus dans une certaine forme de déni: "je vote Aube dorée mais je
ne suis pas nazi". Cette attitude par rapport au nazisme et au fascisme
trouve ses racines dans l'histoire de la Grèce, qui a connu plusieurs dictatures
mais qui n'a pas, contrairement à l'Allemagne, menée de véritable réflexion
collective sur ce passé. J'essaierai de revenir de manière plus approfondie sur
ce sujet.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Après un excellent repas dans un restaurant tenu par des
réfugiés politiques turcs, le reste de la soirée se déroula de manière plus
informelle dans un bar du quartier et fut arrosée de nombreux <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ts%C3%ADpouro" target="_blank">Tsipouro</a>!<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihxrHqCQDIg6KzNkP8WYEY-yW4-AecC-VHx-tXctYmSb75ZB0UHAMFNrRpdeQADV3mgb76a81AuEVMLooFNvyyT7sn0MdTY9FR9pVGPLqqCbEva6u2qXFf4Six_hdJWIZ5M8LZ9pZFLlrR/s1600/DSCN7247.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihxrHqCQDIg6KzNkP8WYEY-yW4-AecC-VHx-tXctYmSb75ZB0UHAMFNrRpdeQADV3mgb76a81AuEVMLooFNvyyT7sn0MdTY9FR9pVGPLqqCbEva6u2qXFf4Six_hdJWIZ5M8LZ9pZFLlrR/s640/DSCN7247.JPG" width="640" /></a></div>
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<b>Guéric Bosmans, </b><b>Athènes, 01/11/2012</b></div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-5814316482200396282012-10-31T03:22:00.000-07:002012-11-18T03:45:17.073-08:00Mercredi 31 octobre - Gilles on facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHY7F9hMZteIs4cEdxA8jgumUZgNfGb6FCKNVT4yPpfN5QmajPvLoMVcWioroksA0wkJNXJ4Z8H8d8VzRD6Q2TiMe_YYAOV5BUvCGmDLo-nQzXTFoftIOHUxIugS481WnyPAaK82dt4QVS/s1600/DSCN7026.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHY7F9hMZteIs4cEdxA8jgumUZgNfGb6FCKNVT4yPpfN5QmajPvLoMVcWioroksA0wkJNXJ4Z8H8d8VzRD6Q2TiMe_YYAOV5BUvCGmDLo-nQzXTFoftIOHUxIugS481WnyPAaK82dt4QVS/s640/DSCN7026.JPG" width="640" /></a>Exhausted and happy.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Although we've already seen two patrols of fascist policeman arresting migrants in the street, young junkies and lots of closed shops, we've also seen a demonstration of journalists, visited the campus of the <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Athens_Polytechnic_uprising" target="_blank">Polytechnic</a> and a nice squat in the <a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia</a> neighborhood. Not to mention the very interesting discussions with the friends and comrades, the sun and the smiles, and way too much <a href="http://tsipouro.gr/lang1/" target="_blank">Tsipouro</a> (the hot version with honey and cinnamon is very good too!) ! :-p</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-46331888451015465862012-10-31T02:42:00.000-07:002012-11-21T00:54:33.488-08:00Mercredi 31 octobre - Syndicalisme, anticapitalisme, antiracisme - Céline <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW4_JvVjqKDAYLVokGa1Tf4xRQDWiNO0GxqUTikKkLW-_kkW7ClZtRdfyqZXFwNT5-5JL3TRwdcdBgybC8Qtkne4sfejEcxGPmTKTKb655bPN6UxEwBgZ95bHXk98ZlKDZShGBqssn5-pl/s1600/DSCN6980.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW4_JvVjqKDAYLVokGa1Tf4xRQDWiNO0GxqUTikKkLW-_kkW7ClZtRdfyqZXFwNT5-5JL3TRwdcdBgybC8Qtkne4sfejEcxGPmTKTKb655bPN6UxEwBgZ95bHXk98ZlKDZShGBqssn5-pl/s640/DSCN6980.JPG" width="640" /></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Pour se mettre a l'heure
grecque (joli prétexte), nous sommes en retard pour notre premier rendez-vous,
avec Moisis, journaliste et syndicaliste. Coup de bol, en l`appelant pour le lui
signaler tout penauds, il nous informe du sien. Pour une bonne raison: les
journalistes se mobilisent contre les nouvelles diminutions de leurs pensions
et de leur assurance maladie.</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Nous devons nous
retrouver devant le Parlement, place Syntagma, dont les images ont fait le tour
du monde quand des dizaine<span style="font-family: Arial, sans-serif;">s</span> de milliers de citoyens l`occupaient, en écho au
mouvement des Indigné-e-s de l`Etat Espagnol. Plusieurs banderoles décorent les
grilles et quelques dizaines de militants en drapeaux noirs distribuent des
tracts. Le même décor depuis des mois. Les acteurs qui se relaient.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Les journalistes se sont
déplacés un peu plus loin. Au milieu des fourgons de police, ils déploient leur
banderoles et discutent calmement. Deux femmes nous interpellent: "Faites
savoir ce qu`il se passe ici, parlez de nous chez vous!". Ce sera fait.
Nous échangeons nos adresses mails. Le temps de retrouver Moisis en lui
signalant notre présence: "Nous sommes cinq, avec un grand au t-shirt
rouge et aux longs cheveux" (merci, Marc:))<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Moisis nous emmène
dans les bureaux du syndicat grec des journalistes (ESHEA) et nous fait le
topo de la situation, de son point de vue de journaliste: "Il y a de plus
en plus d`aspects totalitaires dans le régime grec". Il nous explique que
le pouvoir se sert des mass medias et des éditorialistes influents pour faire
l'opinion, en prétendant qu`il n`y a pas d`alternative à l`austérité, que ce
que propose la gauche radicale entrainerait la destruction de la société, que
cette même gauche radicale impose la violence dans la rue et ouvre ainsi la
voie aux fascistes d'Aube dorée, ... </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><br /></span>
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAUoX7ZnOMGsRzhDhGexCOpnG0J8KQV-HD4ArEnum7tng2hfL7dmN2rDpqehh52g1ewNDwNUcbiFEhlOgKG9bxD2dj-MVnFpR_yWtYb9nGcMMc8ehfiUq7iKqATkyHk6bn75kwCsNmxgK7/s1600/RSCN6984.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAUoX7ZnOMGsRzhDhGexCOpnG0J8KQV-HD4ArEnum7tng2hfL7dmN2rDpqehh52g1ewNDwNUcbiFEhlOgKG9bxD2dj-MVnFpR_yWtYb9nGcMMc8ehfiUq7iKqATkyHk6bn75kwCsNmxgK7/s640/RSCN6984.JPG" width="640" /></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Le temps de signer quelques papiers qu`un
collègue lui apporte, Moisis poursuit avec sa casquette de syndicaliste en
regrettant l'échec de la lutte des journalistes d'<a href="http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article24260" target="_blank">Eleftherotypia</a> malgré la
dynamique qu'elle aurait pu initier. Il explique que, chez les journalistes, il
y a peu de tradition syndicale et un fort esprit corporatiste parce que, sur
plusieurs aspects, leurs conditions de travail diffèrent de celle des autres
travailleurs. "Mais maintenant nous sommes des travailleurs comme les
autres, nous n`échappons pas aux coupes budgétaires. Nous devons apprendre a
nous battre ensemble." Dehors, le rassemblement se termine. Les collègues
de Moisis rejoignent les bureaux du syndicat pour préparer l'action du
lendemain. Nous filons a notre rendez-vous suivant, toujours à l'heure grecque.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK1Uv9CNN7T2OEsH4y5O17H9WlDNLGkntu687s2g6xcTXXtqnfBx504N7AFzOU0utKC3ZdUxBQG7soGdmBS2LYNjx2-1KeVkoD7jx8yQwdoI9iJdjY_P0RZGJpfAFgQLFGwVsHeaifMoK-/s1600/DSCN6993.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK1Uv9CNN7T2OEsH4y5O17H9WlDNLGkntu687s2g6xcTXXtqnfBx504N7AFzOU0utKC3ZdUxBQG7soGdmBS2LYNjx2-1KeVkoD7jx8yQwdoI9iJdjY_P0RZGJpfAFgQLFGwVsHeaifMoK-/s640/DSCN6993.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Aris nous attend dans
les locaux de son organisation politique, <a href="http://www.kokkino.org/" target="_blank">Kokkino</a> (Rouge), une petite
composante de Syriza, la deuxième force politique du pays depuis les élections
de juin dernier. Rassemblant une douzaine d'organisations, certaines au moins à
gauche du Pasok et d'autres plus anticapitalistes, et forte de sa percée électorale,
Syriza incarne pour beaucoup l'opposition aux referendums et à l'austérité.
C'est un réel espoir pour la gauche, au-delà de la Grèce aussi. Mais cette
formation n'est pas exempte d'ambiguïtés et de contradictions. Nous voulons en
savoir plus et Aris nous parle des différentes conceptions politiques et des
rapports de force internes qui influent sur l'évolution du discours, du
programme et de l'attitude face au gouvernement, à la Troika, à l'euro, aux néonazis.
Il nous éclaire aussi sur la nébuleuse très complexe de la gauche radicale en
Grèce, entre scissions et regroupements. Ca mériterait bien un arbre
généalogique. <o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_5kgFu-1ouNTfWef0KkZfCPpRz2_Q9tJiKmU9V20etrfr4PmsZARFtjEGlF9JRtS7Hl72tPLezjmN6y0oZWxMfcq88tNpbZZFxsTGwyiQO1nkqJdazcO7Pw0q_QlBsSnYJUMnT6eVL2TJ/s1600/DSCN6995.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_5kgFu-1ouNTfWef0KkZfCPpRz2_Q9tJiKmU9V20etrfr4PmsZARFtjEGlF9JRtS7Hl72tPLezjmN6y0oZWxMfcq88tNpbZZFxsTGwyiQO1nkqJdazcO7Pw0q_QlBsSnYJUMnT6eVL2TJ/s640/DSCN6995.JPG" width="640" /></a></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Nous quittons Aris qui
doit filer rencontrer des profs qui se mobilisent contre les fachos dans leur
école. Nous, on décide de jeter un œil à la fameuse <a href="http://www.youtube.com/watch?v=KUxbSBUkCsw" target="_blank">Polytechnio</a>, la faculté de polytechnique
célèbre pour son histoire militante et qui continue à concentrer les étudiants
de dizaines de groupes politiques. Dès que le paysage s'ouvre sur les bâtiments
intérieurs, pas besoin d'être un militant expérimenté pour respirer tout de
suite l'ébullition du lieu. Des tags et des affiches partout: sur les murs,
dans les couloirs, dans les classes. On a l'impression d'entrer dans un décor
de film sur ce que représente mai 68 dans nos imaginaires collectifs. Nous
croisons un jeune de Kokkino, en route pour une assemblée et nous retournons
sur nos pas à la rencontre de Guéric dont l'avion vient d'atterrir.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxZI8abkmAZgOyJPRbOsJpn3T7O7QWBZMIlGD9tlA-Drd7neQRGwuj0o40I_EHtxOu_mxk_hvo0pBCKIYgeELiiw59GOFyDTNdN258mqv-6VdUDITOLT8uolpaP4c3Nu6LR8tgqEyZmsDN/s1600/DSCN7009.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxZI8abkmAZgOyJPRbOsJpn3T7O7QWBZMIlGD9tlA-Drd7neQRGwuj0o40I_EHtxOu_mxk_hvo0pBCKIYgeELiiw59GOFyDTNdN258mqv-6VdUDITOLT8uolpaP4c3Nu6LR8tgqEyZmsDN/s640/DSCN7009.JPG" width="640" /></a></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">"On s'attend à
l'angle de Iperou et Tritis Septemvriou". OK. Notre équipe se retrouve au
complet. Nous discutons de la suite de l'après-midi quand nous voyons arriver
de l'autre côté du carrefour quatre flics en uniforme, trois autres en civil,
qui escortent quatre immigrés. Ils traversent. Les flics ordonnent aux quatre
hommes de se ranger contre le mur, juste à côté de nous. Nous ressentons tous
un sale frisson en assistant en direct à une rafle en bonne et due forme. Pas
de violence physique, ok, mais une énorme violence sociale. Des étrangers
traités comme des criminels juste pour leur couler de peau. Le temps qu'un bus
de la police arrive pour embarquer les quatre hommes, les flics en civil en ont
déjà arrêté trois autres dans la rue. L'officier a des attitudes de nazi, le
regard froid, la démarche virile, la voix forte. Les passants poursuivent leur
chemin. Rattrapés par la banalité de la chose. Nous ne pouvons rien faire de
plus que rester là. Rester pour témoigner. Refouler notre envie de crier, notre
envie de frapper, notre envie de vomir.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Encore tous
retournés, nous nous rendons à <a href="http://www.nosotros.gr/nosotros-blog/" target="_blank">Nosotros</a>, la maison occupée à côté de la place
Exarchia, à la rencontre de Mihalis, avocat des étrangers et militant
antiraciste. Après l'affreuse introduction que nous venons de vivre en direct
live sur la répression des migrants, Mihalis nous explique le déroulement de
certaines "procédures": campagnes publiques et médiatisées de
"nettoyage" des rues, rafles au faciès pour des contrôles de papiers
aux postes de police, externalisation des centres de rétention jusque dans les
commissariats, passages à tabac et tortures, ou encore gazage des files
d'attentes des demandeurs d'asiles quand ceux-ci se plaignent de devoir rester
debout des heures entières...<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Notre première
journée d'entretiens entre syndicalisme, anticapitalisme et antiracisme se
termine ici. Mihalis nous amène chez un ami réfugié Turc où on s'en met plein
la panse avant de retrouver nos camarades de l'OKDE-Spartakos pour siroter
quelques verres de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ts%C3%ADpouro" target="_blank">Tsipouro</a>. Sur le chemin du retour vers l'auberge, Mihalis
nous explique que, deux rues plus loin, il y a une église qui accueillait des
étrangers sans argent, sans nourriture, sans toit, sans papiers, sans rien.
Puis, il y a eu un incendie. "Accidentel". Suite à cet
"accident", ils ont changé de prêtre. Un proche d'Aube dorée.
Maintenant, on ne croise plus d'étrangers dans cette église. Tout va
"bien".<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Céline, 31 octobre.</span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-10025126964505899702012-10-30T17:48:00.000-07:002012-11-18T03:46:31.555-08:00Mardi 30 octobre - Comme dans un état second - Céline & Marc<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHy7wC0DYFBDsHHg7HIExKn64pH6zXMa8J75U8P5NFOqlRyKwozH5BrBZOiXyaq64oEXO-TkxwHSPKhOsOIZ8KhFdYIjhTDt5yj1qG1qG_Ml0go-c48cRPtSzqQHdJfwXg0nYndDf5zsKF/s1600/DSCN7004-web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHy7wC0DYFBDsHHg7HIExKn64pH6zXMa8J75U8P5NFOqlRyKwozH5BrBZOiXyaq64oEXO-TkxwHSPKhOsOIZ8KhFdYIjhTDt5yj1qG1qG_Ml0go-c48cRPtSzqQHdJfwXg0nYndDf5zsKF/s1600/DSCN7004-web.jpg" /></a></div>
Mardi 30 octobre, 17h. L'avion atterrit à Athènes. Le bus qui nous emmène à la place Syntagma a changé de terminus. Trois arrêts plus tôt, le chauffeur nous demande de prendre le métro: "La circulation est bloquée autour de Syntagma"... normal.</div>
<div style="text-align: justify;">
<a name='more'></a><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le temps de déposer nos sacs à l'auberge, à l'entrée d'<a href="http://www.liberation.fr/monde/0101303756-exarchia-quartier-boheme-et-contestataire" target="_blank">Exarchia</a>, on part jeter un oeil à ce fameux quartier. Premier arrêt dans un petit snack pour boire un coup (il fait chaud, on n'est plus en Belgique!) Le patron ne comprend pas l'anglais. On se débrouille pour lui demander une bière d'ici. Il envoie chercher nos deux bouteilles dans la maison d'à côté: "il n'en reste plus qu'une pour vous deux, ça ira?" On reprend la route et, un peu plus loin, on discute avec une fille qui tient un stand de livres devant une assoc où sont exposés des tableaux d'artistes immigrés: "Ce quartier, c'est le plus dangereux d'Athènes. C'est celui qui ne dort jamais". Elle nous file quelques adresses à l'air sympa qu'on ira découvrir plus tard.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus haut dans la rue, on passe devant une enseigne qui
nous attire: "<a href="http://www.nosotros.gr/" target="_blank">Nosotros</a>". On s'y engouffre. Une maison occupée super
classe, toute bien décorée et toute propre :) On discute avec quelques
anars accoudés au comptoir: "Les photos zapatistes? Ben, c'est pour
faire joli :)". La maison occupée existe depuis 6 ans. Ce soir, ils
organisent un concert de soutien à une radio libre, <a href="http://www.entasifm.org/" target="_blank">Entasi</a>. On repassera plus tard. En attendant, on part reprendre notre exploration du quartier.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En
ressortant, on nous avertit: "Il y a des flics dans le squat un peu
plus loin: faites attention à vous!" Sur la place, pourtant, les gens
attablés sur les terrasses continuent à manger tranquillement, tout a
l'air normal... ou presque. On croise un jeune gars, téléphone en main,
qui marche vite, puis un autre. Au bout de la place, en effet, une rue
est barrée par une rangée de flics en tenue anti-émeute. En face d'eux,
un attroupement. Grand silence. On se demande s'il y a des gens dans le
squat. On nous répond: "Sans doute. On verra ce qui se passe". On
attend. Il y a une drôle de tension dans l'air, qui est là, perceptible
mais diffuse, comme fondue dans la normalité du quotidien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Entre
temps, Neal et Alex ont débarqué. On retourne à leur rencontre vers
l'auberge. Dans les rues, on croise les flics en motos. Une fourgonnette
bleue, à première vue banale, à un coin de rue... remplie de policiers.
Au carrefour d'après, des flics contrôlent des hommes étrangers. Avec
Neal et Alex, on repart vers Nosotros. Le concert a commencé. Deux gars
qui jouent super bien. On se prend une assiette qu'on ne regrette pas du
tout et, en sirotant un bon raki, on profite de la soirée. Un camarade
de l'<a href="http://www.okde.org/" target="_blank">OKDE-Spartakos</a> nous interpelle: "Vous étiez au <a href="http://www.flickr.com/photos/image-bank/sets/72157630961508886/" target="_blank">camp des jeunes de la IVe</a> cet été en Catalogne, non?" On se verra demain, avec les copains d'OKDE-Spartakos.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour
cette nuit, on rentre à l'auberge après un dernier tour du quartier.
Plein d'arbres dans les rues et sur les balcons, des chouettes lumières,
des bars tous cools, ambiance bobo, des murs remplis de tags et
d'affiches militantes. On note quelques dates de rassemblements antifa.
Après l'avenue du 28 octobre, changement de style. On croise quelques
junkies, dans des rues glauques, avec des bâtiments insalubres et des
maisons grillagées. On respire la misère. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Gilles nous rejoint un
peu plus tard à l'auberge. On se met à jour sur nos rendez-vous du
lendemain. Et on s'endort. Avec une impression d'état second. <i>– Céline et Marc</i></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-22646593006929015942012-10-28T10:19:00.002-07:002012-11-21T00:46:11.798-08:0015 novembre: soirée de solidarité à l’ULB<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjir4J9P3YTNes7qcMCd9xzQ9PZoF2roWcT0ef2_JtBOlX6Fr0R_vT0sjJpDx33A25XCnN_A3duyL5KSHW6T8odeYzBTtwaehZTAF-3HefdlBV3yfNLEZyzRfamp992fbKGMMV78Z0bTrer/s1600/2910-Grece-color-end.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjir4J9P3YTNes7qcMCd9xzQ9PZoF2roWcT0ef2_JtBOlX6Fr0R_vT0sjJpDx33A25XCnN_A3duyL5KSHW6T8odeYzBTtwaehZTAF-3HefdlBV3yfNLEZyzRfamp992fbKGMMV78Z0bTrer/s1600/2910-Grece-color-end.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2640&Itemid=53&option=com_content" target="_blank">Soirée de solidarité avec le peuple grec</a>, avec la participation de jeunes
militantEs belges (de retour d’un séjour sur place) et de membres de
l’Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste.</div>
<div style="text-align: justify;">
<b> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette soirée est organisée par les Jeunes anticapitalistes (JAC) et la LCR avec le soutien des étudiants FGTB-ULB. <b> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
Entrée à prix libre: tous les bénéfices iront aux militantEs de mouvements sociaux en Grèce.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-492001017648474443.post-25350008556595287292012-10-28T06:41:00.002-07:002012-11-07T09:00:45.503-08:00Plongeon dans le laboratoire de l'austérité en Europe<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
A l'initiative des Jeunes Anticapitalistes (<a href="http://www.anticapitalisme.be/" target="_blank">JAC</a>) et de la Ligue Communiste Révolutionnaire (<a href="http://www.lcr-lagauche.be/" target="_blank">LCR</a>),
nous nous sommes rendus à Athènes début novembre 2012 pour y rencontrer des
militants de différents horizons mobilisés contre l'austérité, ses
causes et ses conséquences. </div>
<div style="text-align: justify;">
Via ce blog, nous diffusons<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span>nos impressions, nos photos, ainsi que des interviews de militants syndicaux,
politiques, féministes et antifascistes à propos de la situation en
Grèce, de l'état des luttes et des stratégies et alternatives à
débattre. </div>
<div style="text-align: justify;">
De quoi s'inspirer pour développer la résistance ici aussi...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Solidarité internationale! </div>
<div style="text-align: justify;">
—Alexandra, Céline, Gilles, Guéric, Marc et Neal</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06018820728032147237noreply@blogger.com1