La situation de la gauche politique en Grèce n’est ni glorieuse, ni enthousiasmante. Elle ne semble pas être capable de s’unir pour proposer une alternative crédible aux politiques européennes, ni et cela est tout aussi inquiétant, pour s’opposer au fascisme et au néo-nazisme. Le constat vaut même si on isole le facteur KKE et son sectarisme. Du côté des masses, l’heure semble être à la résignation. En fait, cela invalide le raisonnement souvent entendu en Belgique, selon lequel les Grecs se battent parce qu’ils prennent des coups très violents et qu’on serait résignés à attendre la même chose chez nous pour nous battre. Non ! Quand la résignation et la désunion sont installées, on n’est plus capable de se battre. Il faut donc porter le message de Panagiotis : « La meilleur manière d’aider et de soutenir le peuple grec, c’est de refuser la régression sociale dans les autres pays ».
Guéric Bosmans, 3/11/12
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